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 RUTELINAE de France métropolitaine


13 espèces seulement ! Pour 6 genres et 2 sous-tribus d'ANOMALINI ...

Elles ne rivalisent certes pas, ni en taille ni en beauté, avec leurs parentes tropicales, mais elles sont quand même mignonnes !


Chaetopteroplia segetum Herbst

 

CLE de DETERMINATION

1 Clypéus rétréci à la base, retroussé en forme de groin ; épipleures absentes Anisoplia 2
Clypéus non rétréci, semi-circulaire ou quadrangulaire ; épipleures présentes Anomalina 6
2 Bord latéral de l'élytre glabre ou seulement garni de soies Anisoplia 3
Bord latéral de l'élytre garni de longues et fines épines, plus ou moins perpendiculaires au bord ; Alsace Chaetopteroplia segetum
3 Sur la tête, pubescence rare, courte et couchée, sauf près du scutellum; sur la poitrine, courte et couchée; sur l'abdomen, pas très dense et entièrement couchée ; sud-est de la France, Corse Anisoplia tempestiva
Sur la tête longue et dressée ; sur la poitrine longue et hirsute ; sur l’abdomen, très dense, en partie dressée 4
4 Pubescence des élytres aussi longue que celle du pronotum sur la partie antérieure, puis diminuant progressivement de longueur vers l’arrière. 5
Aussi longue que celle du pronotum seulement à la base et autour du scutellum ; ailleurs nettement plus courte sans transition ; Sud-est de la France, P.O. Anisoplia remota
5 Les côtés du pronotum sont rectilignes dans leur partie antérieure ; France sauf extrême nord Anisoplia villosa
Ces côtés sont régulièrement courbés ; la pubescence de l’arrière des élytres est nettement plus courte ; la plus grosse griffe antérieure du mâle est nettement tronquée obliquement à l’apex, apparent ainsi comme bifide ; Alpes-Maritimes Anisoplia bromicola
6 Les fémurs postérieurs sont très renforcés ; les épipleures vont jusqu’à l’angle sutural ; protibia du mâle avec une dent apicale aigue et dirigée vers l’extérieur comme l’autre dent ; celle de la femelle épaisse, digitée, dans le prolongement du tibia et arrondie à l’apex 7
Les fémurs postérieurs bien plus faibles ; épipleures n’existant que dans le premier tiers de la longueur de l’élytre ; protarses du mâle épaissis ; ceux de la femelle plus faibles et plus longs 12
7 Les plus grosses griffes antérieure et médiane du mâle sont simple ; on observe un sillon oblique à l’intérieur de l’angle postérieur du pronotum Mimela 8
Les plus grosses griffes antérieure et médiane du mâle sont bifide ; pas de sillon oblique à l’intérieur de l’angle postérieur du pronotum Anomala 10
8 Angles antérieurs du pygidium portant chacun une fossette parallèle à la base; côtés du pronotum sinués avant les angles postérieurs ; rebord basal du pronotum interrompu devant le scutellum; forêt du Caïros (06) Mimela aurata
Espèce ne présentant pas les caractères précédents 9
9 départements 06, 13, 83 Mimela junii junii
Corse Mimela junii rugulosa
10 Pronotum entièrement pubescent ; 06, 83 Anomala devota
Pronotum glabre, à l’exception des cils marginaux 11
11 Pygidium glabre sur une large zone centrale ; métatibia glabre sur la plus grande partie de sa surface ; toute la France Anomala dubia
Pygidium entièrement pileux, avec une pubescence couchée sur sa zone centrale ; métatibia pileux sur toute sa surface ; sud de la France jusqu’à Toulouse et jusqu’à l’Ardèche Anomala ausonia
12 Prosternum étroit ; présence d’une saillie mésosternale ; toute la France Phyllopertha horticola
Prosternum large ; pas de saillie mésosternale ; sud de la France 13
13 Sud-Ouest Exomala campestris
Savoie, frontière italienne Exomala succincta

Pour élaborer cette clé, je me suis très largement inspiré du remarquable travail de notre collègue Serge Peslier, paru dans le Tome XV, n°1, de l'excellente revue R.A.R.E. de nos amis de Perpignan ...



Anisoplia bromicola Germar, 1817 -


Anisoplia remota Reitter, 1889 -

Anisoplia tempestiva Erichson, 1847 -


Anisoplia villosa Goeze, 1777
-


Anomala ausonia Erichson, 1847
-


Anomala devota Rossius, 1790
-

Anomala dubia Scopoli, 1763 -


Chaetopteroplia segetum Herbst, 1783 -


Exomala campestris Latreille, 1804 -


Exomala succincta Laporte, 1840 -


Mimela aurata Fabricius, 1801
-


Mimela junii junii Duftschmid, 1805
-

 

Mimela junii rugulosa Fairmaire, 1859 -


Phyllopertha horticola Linné, 1758
-


Ça y est ! Le parc régional Ariège-Pyrénées : 145 communes, 42 000 habitants

Le territoire du PNR s'étend sur 2 500 km2 soit la moitié de la superficie du département. Il concerne 145 communes ; 13 cantons, 3 « pays », 14 communautés de communes. Sa population est de 42 000 habitants, soit 30 % de la population de l'Ariège. Sa densité est de 17 habitants au km2 (Ah ! On respire !!!).
L'ensemble du territoire est en zone d'économie montagnarde et 39 communes sont en zone de haute montagne.

Massat est pratiquement au centre du Parc !!

    

Seulement 1 % du territoire en zone urbaines, industrielles ou commercialisées pour 47 % de forêts dont 39 % de feuillus, essentiellement du hêtre : le parc mise sur la filière bois et l'énergie bois dans le cadre du Plan Climat.
13 % de pelouses et pâturages d'altitude ; 12,4 % de prairies de piémont ; 10 % de terres cultivées ; 8 % de roches nues.
13,9 % des actifs travaillent dans le secteur agricole et forestier ; 15,8 % sont dans le secteur industriel ; 7,9 % sont dans la construction ; 62,3 % travaillent dans le tertiaire public et privé.

Faîtes comme moi : quand je me promène dans la Nature pour chasser ou piéger (les insectes ! Pas l'ours !), je ramasse toutes les saloperies que je rencontre; surtout les non ou difficilement biodégradables (bouteilles en verre, boîtes de conserve, plastiques  ...); prévoir un petit sac à cet effet ... Si nous sommes un certain nombre à le faire, la Nature sera vite encore plus belle dans notre département ! C'est un geste "citoyen" facile et gratifiant ! Et au moins, n'y laissez rien vous-mêmes !!


L'écologie n'est ni de gauche ni de droite : elle est !

(Le plus gros pollueur de tous les temps a été l'URSS; maintenant, c'est la Chine !)

Il faudrait que Dany le Rouge m'explique pourquoi il voit l'Ecologie à gauche, sinon parce qu'il était rouge au départ ! Ce qui peut s'expliquer à l'adolescence mais pas quand on est un adulte responsable !! Quant à Duflot, elle est carrément insupportable !

L'impact de l'entomologiste sur l'environnement :

On reproche souvent aux entomologistes de ramasser et de tuer de nombreux insectes, ce qui aurait comme conséquence que les insectes deviennent de plus en plus rares. Les entomologistes destructeurs de la biodiversité !! Il est vrai qu'un entomologiste qui rentre avec une récolte de 500 spécimens peut susciter de telles idées. Mais il ne faut pas oublier que les insecticides tuent sans distinction des centaines de milliers d'espèces; que l'éclairage public et toutes les lampes attirent des milliers d'insectes qui y sont proprement incinérés; que les voitures, trains ou avions détruisent à chaque kilomètre parcouru de très grandes quantités d'insectes dont on peut voir les restes sur les pare-brises. Lors d'une simple promenade en forêt, à chaque pas, nous écrasons un nombre important d'insectes, araignées et acariens du sol. Face à ces carnages, les efforts de récolte des entomologistes sont vraiment dérisoires !
Cependant, certaines raretés entomologiques sont la cible de chasseurs professionnels et peuvent de ce fait être menacées (elles sont maintenant protégées !). Mais on ne connaît aucune espèce d'insectes qui ait été exterminée par ce commerce (ce n'est pas le cas de bien d'autres espèces animales !).
Ce sont les activités de l'homme, en particulier la destruction des biotopes (y compris par l'ONF !) qui sont responsables de la diminution de la biodiversité, et non pas les entomologistes qui savent exactement ce qu'ils cherchent et font des prélèvements (en général ...) raisonnables qui ne risquent pas de détruire les populations d'insectes.

Muséum d'Histoire Naturelle de Genève.

Et si c'était le capitalisme qui pouvait sauver la biodiversité ?!

Aujourd'hui, tout s'achète. Même des morceaux de nature ! Depuis le début des années 1990, une poignée de riches particuliers épris d'écologie, pour protéger les quelques rares espaces vierges de la planète de l'exploitation commerciale, acquièrent des étendues de terres sauvages avant de les sanctuariser. On les appelle « écobarons ». Face à la montée du phénomène, le journaliste américain Edward Humes leur a consacré un livre, sorti cette année aux Etats-Unis. Ted Turner, le fondateur de CNN, a ainsi acheté quelque 8 000 km2 de terres dans l'ouest des Etats-Unis et 32 000 hectares en Argentine ; Roxanne Quimby, créatrice des produits de soins Burt's Bees, 15 000 hectares de la forêt du Maine. Quant à Douglas Tompkins, cofondateur de la marque de vêtements Esprit, il possède un parc de près de 140 000 hectares autour des marais de l'Ibera, au cœur de la Patagonie, et espère faire de la région un parc national de 1,3 million d'hectares d'ici à vingt ans.

Si vous avez de l'argent à dépenser intelligemment, achetez un bout de forêt tropicale !
Une très bonne idée !!

Un site pour acheter et sauver les forêts tropicales :
D'un simple clic de souris, devenir propriétaire d'une parcelle de forêt tropicale et lutter du même coup contre le réchauffement de la planète ?

L'idée, loin d'être saugrenue, a germé dans l'esprit de Johan Eliasch, le propriétaire de la marque d'accessoires de sport Head. Ce milliardaire anglo-suédois aux multiples casquettes, producteur de films notamment, s'est toujours montré très préoccupé par le sujet : "Le niveau des mers monte, les glaciers fondent, de grands espaces sont en train de disparaître. Le seul moyen d'éviter tout ça, c'est de réduire les émissions de CO2 et donc de lutter contre la déforestation, l'une des premières causes de ces émissions", prêche-t-il.
Pour mettre ses idées en application, il a racheté en 2005 à une exploitation forestière 160 000 hectares de forêt amazonienne afin de la protéger. «Le député anglais Frank Field est venu me voir et m'a demandé : "comment puis-je faire la même chose ?"», raconte-t-il. C'est ainsi que le concept a vu le jour : et si chacun pouvait ainsi - selon ses moyens bien sûr - acheter un lopin de forêt en Amazonie, en Afrique centrale ou en Indonésie pour la protéger ?
Deux ans plus tard, en 2007, les deux hommes créent l'association caritative Cool Earth. Le site Internet a été mis en ligne le 5 juin.

http://www.coolearth.org

À partir de 35 livres sterling, tout le monde peut s'offrir une demi-acre de forêt amazonienne, soit 0,2 hectare pour un peu plus de 50 euros. Avec en prime la possibilité de voir son terrain grâce aux images de Google Map.

"Agir concrètement" :

L'objectif de Cool Earth est double : "Protéger les forêts et ceux qui y vivent et devenir une voix importante dans la lutte contre le réchauffement, explique Johan Eliasch. Les gouvernements ont du mal à se mettre d'accord. Nous voulons agir concrètement."
Une fois le terrain virtuellement acquis sur coolearth.org, l'association s'engage à le protéger avec l'aide des populations locales.
À la clé : réduction de la déforestation et travail pour les habitants qui surveillent la forêt et peuvent utiliser gratuitement ses ressources naturelles. "Nous avons passé un accord", explique Johan Eliasch. Un pacte qui a permis, selon lui, de créer 1 500 emplois en Amazonie grâce à sa première initiative de 2005. Mais, revers de la médaille, son action a aussi provoqué le licenciement du millier d'employés qui travaillaient dans l'exploitation forestière volontairement fermée.
Reste que l'initiative connaît un joli succès. L'organisation bénéficie de nombreux soutiens : 10 000 membres en tout, particuliers, écologistes, businessmen ou politiques. Plus important encore : depuis le lancement de coolearth.org, plus de 10 000 hectares ont déjà été achetés.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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