Proche de l'équateur, entre 2° et 6°
nord, la Guyane est soumise à un climat chaud et humide (22à 33° C).
Les pluies sont abondantes de décembre à juillet (entre 3 et 4 m par an); cette longue
saison des pluies est interrompue par une courte accalmie qui dure près de trois semaines
entre février et mars. D'août à novembre, la saison sèche se distingue par une nette
augmentation du nombre d'heures d'ensoleillement et une température sensiblement plus
élevée. La végétation dense et les fortes pluies entretiennent un taux d'humidité
relative élevé, proche de la saturation pendant la nuit et entre 70 et 80% dans la
journée.
La théorie des refuges :
La biogéographie de la Guyane est étroitement liée à la théorie des refuges
(valable pour l'ensemble du bassin amazonien...). Les alternance glaciaires et
interglaciaires du Quaternaire ont largement affecté les régions tropicales. Ainsi,
durant les périodes froides, la forêt reculait, laissant la place à une savane
("froide"). Les îlots forestiers, subsistant dans des régions au climat plus
favorable, constituaient alors des refuges pour la flore et la faune au sein desquels les
espèces ont évolué différemment. Si bien que durant les interglaciaires, lorsque la
forêt recolonisait les terrains perdus, des espèces nouvelles arrivaient avec elles et
se retrouvaient en contact (possibles métissages lorsque les génomes n'étaient pas
encore trop différenciés...). Des îlots de savane différente ("chaude")
pouvaient se constituaient pendant ces périodes, pouvant jouer, à leur tour, le rôle de
refuge pour d'autres espèces. Ce phénomène, plusieurs fois répété au cours du
Quaternaire, a donc conduit à favoriser considérablement la spéciation et à augmenter
la biodiversité de la région.
Différents travaux convergent pour situer l'une de ces zones refuges à l'ouest de la
Guyane et une autre au nord de l'embouchure de l'Amazone.
Etat de nos connaissances
entomologiques :
Le chat et le Calipogon !
Si des espèces nouvelles pour la
Science d'oiseaux ou de vertébrés se font de plus en plus rares de nos jours, il n'en
est pas de même pour les insectes dont les découvertes incessantes sont presque
décourageantes dans de nombreux groupes pourtant déjà étudiés depuis plus de deux
siècles.
Dans la seule famille des longicornes, sur un peu plus de 1500 espèces recensées en
Guyane (depuis 17 ans de collecte orientée), plus de 600 sont totalement nouvelles pour
la Science. On voit bien que, sans étude à long terme, le spécialiste serait vite
submergé. Si la France de plaine compte environ 30 000 espèces d'insectes, il faudrait
multiplier par 10 pour avoir une assez bonne approximation de la richesse entomologique de
la forêt guyanaise. Il faut souligner le fait qu'un tiers de ces insectes doit être
inconnu de la Science et pratiquement un autre tiers à distribution géographique
insoupçonnée. Tout entomologiste passionné par un groupe bien précis peut ici faire un
travail équivalent aux pionniers de l'entomologie européenne et participer aussi
efficacement à la connaissance de notre planète que les contemporains de Linné,
Fabricius et Olivier au XVIIIème siècle. Une vingtaine de familles seulement a fait
l'objet d'études suivies ces 20 dernières années, ce qui demeure tout à fait
insuffisant par rapport aux centaines existantes. On ne peut qu'encourager les entomologistes à venir séjourner en Guyane afin d'y étudier une faune encore pleine de
mystères et dont 99 % des composants ont une biologie totalement inconnue. Il y a
pratiquement tout à faire sur les relations plante-insecte des groupes phytophages
(lépidoptères, orthoptères, coléoptères).
Pour refléter l'intérêt général que porte l'homme à l'entomofaune, le créole local
est très pauvre en noms vernaculaires et tout est considéré comme "mouche".
Ainsi, le grand longicorne du palmier Macrodontia
cervicornis est appelé
"mouche-café", le grand bupreste
Euchroma
gigantea appelé
"mouche-soleil", les diverses espèces de guêpes
"mouche-chapeau,
mouches-feu, mouches- sans- raison". A propos de papillons, nous entendrons "papillo-cendre" pour
Hylesia metabus, l'agent de la
papillonite (dermatose provoquée par les poils abdominaux
urticants de la femelle), "quatre-fenêtres" pour les nocturnes du genre
Rotschildia,
"comète" pour les Copiopteryx (ornés de très longues
caudales...), "chinois-vert" pour
Urania leilus. Seul les
morphos, véritables emblèmes de la Guyane au bleu acier éclatant ont su imposer leur
nom de genre.
Pourtant, certains insectes sont à la base de coutumes initiatiques comme le
Maraké
pratiqué chez les Wayanas : la "fourmi-flamant",
Paraponeraclavata,
et diverses espèces de guêpes du genre Polistes
à la piqûre fort douloureuse
sont appliquées sur le corps des adolescents à l'aide d'une vannerie maintenant
prisonniers les insectes vivants.
(De notre collègue et ami Gérard
Tavakilian, du MNHN, grand spécialiste des longicornes néotropicaux).
Aventure scientifique en
forêt amazonienne
Jamais répertorié par l’Institut
géographique national (IGN), pas davantage perturbé par l’homme, le lac
Toponowini récemment découvert au sud-est de la Guyane par l’association
Alabama, devrait provoquer une importante avancée scientifique. C’est du moins
l’avis d’une équipe de scientifiques du programme Ecofit qui étudie les
paléoclimats des forêts tropicales et revient d’une mission sur les lieux. Avec
en filigrane, l’étude du passé du climat guyanais et la compréhension du cycle
du mercure.
Tout commence en 1996. Appelé pour une évacuation sanitaire au village
amérindien de Trois-Sauts, enclavé au sud-est de la Guyane, un hélicoptère du
Samu de retour vers le centre hospitalier de Cayenne est dévié de son parcours à
cause d’un orage tropical. A bord, le docteur Gerald Egmann, membre de
l’association d’explorateurs Alabama: «On a vu une sorte de montagne avec,
autour du dôme, une couronne de nuages et en bas de l’eau. C’était comme dans un
film de King-Kong». Trois ans plus tard, le médecin repasse au même endroit. Il
aperçoit de nouveau l’étendue d’eau. Cette fois là, il n’omet plus de noter les
coordonnées qui s’inscrivent sur le GPS.
Le 18 décembre 2001, cinq membres d’Alabama sautent d’un hélicoptère dans le lac
avec des canoës gonflables pour rentrer vers Cayenne à la pagaie. Le lac de
forme ovale mesure 120 mètres de diamètre sur sa longueur, un peu moins de 100
mètres de large. Cette reconnaissance confirme l’intérêt du site. En juillet
2002, Gérald Egmann et Eric Pellet, président d’Alabama, déposent leur
découverte à la préfecture de Guyane, à l’IGN et à la Société des explorateurs à
Paris. Arrêtée pour octobre, l’expédition, d’un coût de 50 000 euros, est
présentée aux pouvoirs publics dans un dossier où figure un faux itinéraire,
afin de préserver l’endroit des curieux.
Le 5 octobre, quinze personnes bardées chacune de trente kilos sur le dos,
quittent Cayenne pour remonter le fleuve Oyapock à la frontière du Brésil, puis
la rivière Camopi avant d’ouvrir un layon de cinq kilomètre en forêt jusqu’au
lac baptisé Toponowini. En remontant la rivière Camopi, le groupe croise un
anaconda de sept mètres de long. Pour Aïmawalé Opoya, un amérindien de l’ethnie
Wayana participant à l’expédition, c’est un signe «selon les légendes de son
peuple, l’anaconda est le gardien du lac», raconte Nicolas Brehm, ichtyologiste,
délégué en Guyane pour Nancie, le Centre international de l’eau et membre de
l’expédition.
Jean-Philippe Champenois, entomologiste pour Entomed, (un laboratoire de
recherche de médicaments à partir d’insectes) les rejoint alors par hélicoptère.
Il collecte 300 spécimens d’insectes toujours en cours d’identification.
Mi-décembre, il estimait avoir «peut-être trouvé une nouvelle espèce de
coléoptère longicorne». Enfin, en douze jours de présence, l’expédition ne
repère ni trace d’un passage de l’homme, ni vestiges de la ville de Manoa, une
cité amérindienne de légende recouverte de feuilles d’or que le mythe situe en
Amazonie au bord d’un lac. «Retrouver l’Eldorado, c’était aussi notre espoir»
confie Eric Pellet. Mais, selon les géographes en pointe sur le sujet,
l’Eldorado, s’il existe, se situerait bien plus au nord dans une région comprise
entre le sud du Guyana et l’Etat brésilien du Roraima.
Une possible découverte du passé de l’Amazonie
En revanche, le Toponowini suscite l’espoir d’une avancée scientifique: «C’est
une découverte exceptionnelle. Les lacs sont rares en forêt tropicale» souligne
Marie-Antoinette Mélière, membre de l’équipe Ecofit (Ecosystèmes et
paléosystèmes des forêts intertropicales). Cette enseignante, chercheur en
géophysique de l’environnement à l’Université de Grenoble a d’ores et déjà
acquis «la certitude que le lac remonte au moins à plusieurs centaines d’années,
voire même à plus du millénaire si l’on se fie à l’épaisseur des sédiments
lacustres recueillis, un mètre ce qui est considérable pour un lac d’altitude en
Amazonie». Une estimation corroborée, selon Philippe Gaucher, de la mission pour
la création du Parc du sud de Guyane par «la hauteur des arbres autour du lac».
Les carottes d’un mètre, analysées au carbone 14, livreront leur verdict dans
plusieurs mois. Les scientifiques espèrent alors pouvoir commencer à remonter le
passé climatique de la Guyane sur des milliers d’années. «Si le lac a 5000 ans,
on pourra peut-être prouver qu’autour, à l’époque, s’y trouvait de la forêt
sèche ou de la savane», escompte Philippe Gaucher.
Concernant la faune, seules trois espèces de poissons ont été répertoriées, ce
qui s’explique par la position originale du lac, en tête de bassin versant et
ajoute d’ailleurs à sa rareté. Deux caïmans à lunettes et quelques hérons
égayent aussi les lieux. Enfin, concernant la flore, «une fougère du littoral
guyanais pousse sur les rives du lac, ce qui est étonnant» confie Nicolas Brehm.
En 2000, un autre lac avait été «redécouvert» au centre de la Guyane par Scott
Mori du New-York Botanical Garden après avoir été repéré en 1972 par un
botaniste, Jean-Jacques de Granville avant d’être perdu de vue. Ce lac, le
Matechou, situé au nord-ouest de la petite commune de Saül, serait «moins
intéressant» selon Philippe Gaucher «car les arbres sur la rive tombent au fond
du lac et le perturbent ce qui ne semble pas le cas pour le Toponowini, beaucoup
plus large».
Les explorateurs d’Alabama, pour leur part, ne semblent pas prêts à s’arrêter en
chemin. Il y a plusieurs années, ils s’étaient lancés sur les traces de
l’explorateur Jules Crevaux rejoignant le fleuve Amazone à pied depuis la
Guyane. Aujourd’hui, ils viennent de repérer leur deuxième lac «toujours au
sud-est de la Guyane et a priori tout aussi inconnu» assure Eric Pellet.
Guyane: une mission pour compter les insectes
:
Après 3 expéditions (depuis 2006), au Gabon, en Argentine et
à Madagascar, la mission Cafotrop - énergia -Museum repart en exploration, du 20
avril au 7 mai 2009.
Cette fois, destination... la Guyane, avec une version pédagogique des
missions. Les scientifiques partageront en effet leur passion et leurs
préoccupations avec 6 adolescents.
L'objectif de la mission CAFOTROP-énergia-Museum est de recenser et d'analyser
les insectes de la canopée des forêts tropicales.
Les enjeux sont majeurs, dans la mesure où cet environnement, très spécifique,
et qui concentre une grande partie des espèces, est particulièrement menacé.
Quel est l'objectif de ce projet ?
L'objectif du projet est de dresser un inventaire préliminaire
des insectes collemboles et hétéroptères de la réserve naturelle des Nouragues.
La crise de la biodiversité, liée ou non au réchauffement global de la planète,
reste le fait de l'activité humaine. Parmi les nombreuses approches et
tentatives d'enrayer le phénomène, l'une d'elle et non des moindres, réside dans
l'éducation et la sensibilisation des futurs acteurs et héritiers du patrimoine
mondial : les jeunes.
Le saviez-vous ?
Les hétéroptères et les collemboles ?
- Les hétéroptères et plus spécialement les tingidae (des punaises). Les espèces
dans la canopée des arbres sont différentes des espèces trouvées sur les plantes
du sous-bois.
Après 3 expéditions (depuis 2006), au Gabon, en Argentine et à Madagascar, la
mission Cafotrop - énergia -Museum repart en exploration, du 20 avril au 7 mai
2009.
Cette fois, de
- Les Collemboles, insectes aptérygotes (insectes primitifs qui n'ont jamais
possédés d'ailes au cours de leur évolution) et que l'on trouve essentiellement
dans le sol. On en trouve cependant dans la canopée, dans ce que l'on appelle
les sols « suspendus ».
Montauban - Un mois
en Guyane pour étudier la vie les insectes : Trois Montalbanais partent le 16 janvier 2009 pour réaliser un film documentaire
pour la TV et les scolaires.
Michaël montre un de ses insectes préféré.
C'est bien sûr un Megasoma acteon !
voir aussi sa
larve
Alors que le Vendée globe compte ses
rescapés et que le Dakar vit une tragédie de plus, trois Montalbanais
s'apprêtent à vivre une aventure beaucoup plus douce en Guyane sous la forme de
la réalisation d'un film documentaire sur les insectes de cette région située à
7 500 km de la France.
Le départ est prévu pour le 16 janvier avec un retour programmé au 15 février
pour l'équipe. Elle est constituée par Mickaël Denieul, 26 ans, mécanicien
aéronautique mais aussi entomologiste et photographe amateur.
Cet ancien militaire est le leader de l'équipe puisqu'il a déjà effectué six
expéditions entomologiques en Guyane Française. Il est accompagné dans cette
expédition par Pierre Alabernia, un cameraman professionnel de 30 ans qui a
travaillé à France 2 et France 3. Il est spécialiste du cadrage, de la
réalisation et du montage.
Doc de haute montagne
Pierre Alabernia est également photographe. Il a à son actif plusieurs
documentaires réalisés en haute montagne. Enfin, le troisième homme de
l'expédition Guyane, c'est Jérôme Maillard 28 ans, également mécanicien
aéronautique. Il est spécialiste de la navigation et des relevés scientifiques.
Il assurera également la gestion et l'aménagement du bivouac. Ancien militaire
comme son ami Mickaël, il assurera donc à lui seul le plus gros de la
logistique. Il a accompagné Michaël par trois fois en Guyane et connaît
parfaitement le terrain.
PLEIN CADRE SUR LE TITANUS GIGANTEUS
Les trois acteurs de ce film documentaire en devenir confirment que l'objectif
du film est de faire découvrir à un large public le monde fascinant des insectes
et notamment le plus gros d'entre eux, le « Titanus Giganteus » plus connu sous
le nom de « le Titan » pouvant atteindre 17 cm de long. C'est dans l'immense
forêt amazonienne qu'il vit et dans laquelle les trois Montalbanais vont
s'aventurer pendant un mois pour ramener des images inédites. L'équipe veut, de
surcroît, débusquer le maximum d'insectes dans leur biotope, mais aussi suivre
l'évolution des espèces, leur fonctionnement de vie et leur environnement peuplé
d'animaux sauvages comme les félins, mais encore les mygales et des serpents. Le
film vise à tirer la sonnette d'alarme sur le réchauffement climatique et à
démonter, le rôle indispensable que jouent les insectes dans l'équilibre de ces
grandes forêts. Le film réalisé devrait être diffusé par la Télévision, sur
Internet et aussi dans les écoles.
Un DVD sera également réalisé.
Fini pour "la Boudeuse" !
Désormais, le navigateur n'a plus qu'une idée en tête: tenter
d'éviter de vendre La Boudeuse pour rembourser les créanciers. Mais, sans une
aide ultime, il ne voit pas comment éviter que le trois-mâts, un des derniers
navires traditionnels au monde à effectuer de grandes missions d'exploration, ne
se retrouve sur le marché. L'élan épique de l'aventure sera alors épuisé.
Au camp des Nouragues, seize chercheurs vont séjourner
plusieurs semaines pour décrypter les mécanismes qui relient les insectes aux
plantes. Cette station scientifique du CNRS, implantée au cœur de la forêt de
Guyane française depuis 1986, est un lieu privilégié pour l'étude du
fonctionnement des forêts tropicales et de sa biodiversité.
Un premier groupe de scientifiques part à la recherche d’une plante de la
famille des broméliacées. Il s'agit d'une plante épiphyte, c’est à dire qui
pousse en se servant d’une autre plante comme support. Elle a la particularité
de former un réservoir d’eau au cœur de ses feuilles permettant à des
mini-écosystèmes aquatiques de se développer. Les chercheurs effectuent des
prélèvements qui sont étudiés au laboratoire installé dans le camp.
Un deuxième groupe de chercheurs recense et liste toutes les « plantes à fourmis
», désignées sous le nom plus scientifique de
myrmécophytes. Ils étudient les
interactions entre les différentes espèces et les comparent à des échantillons
qu'ils ont récoltés dans d'autres zones de Guyane.
Enfin, un dernier groupe étudie la distribution des fourmis du sol jusqu'à la
cime des arbres. On dénombre autour du camp des Nouragues plus de 200 espèces de
ces insectes vivant sur la litière et presque autant dans la canopée. Un milieu
d’une extrême richesse, un tiers de la biomasse animale dans cette forêt est
constitué par les termites et les fourmis.
Dans les entrailles de la forêt :
Guillaume AUBERTIN
La fougère arborescente (à gauche) a été étudiée par les chercheurs
(Nicolas Surugue)
Une trentaine de chercheurs et agents du Parc Amazonien ont
passé près d'un mois en forêt, sur le mont Itoupé. Un site qui offre de
nombreuses spécificités éco-géographiques, pour le plus grand bonheur des
scientifiques.
Depuis sa création, le Parc amazonien ne s'était jamais engagé dans une aventure
d'une telle envergure. Du moins en termes de moyens et d'espoirs. Une trentaine
de scientifiques et agents du Parc ont été mobilisés pour cette opération longue
de cinq semaines. Nom de la mission : Itoupé. Itoupé, comme le sommet du même
nom, le deuxième sommet le plus haut de Guyane, ancré au coeur du territoire du
Parc (lire par ailleurs). Un site vierge, ou presque, puisqu'une première
expédition avait été montée en 1981 par l'Orstom au même endroit. Mais, « les
données recueillies à l'époque étaient trop lacunaires, explique Nicolas Surugue,
chargé de mission du Parc amazonien et coordinateur de l'expédition. Notre
objectif est donc d'établir des points zéro, qui ont énormément d'importance
pour asseoir une connaissance datée de nos études, dans une logique de suivi. Et
toujours, selon un protocole bien défini. »
Inventaire pluridisciplinaire : Le mont Itoupé n'a évidemment pas été choisi au hasard. « De par son altitude,
et le fait qu'il se situe sur la ligne de partage de deux eaux, ce site offre de
nombreuses spécificités » . Il s'agit d'une forêt submontagnarde qui, par ses
caractéristiques, offre une très grande biodiversité et regorge de « raretés
connues ou suspectées » . Alors, pour les déceler, le Parc a fait appel à des
entomologues, des prospecteurs de l'herbier de Guyane, des botanistes, des
ornithologues, des erpétologues, un chiropthérologue... Autant de spécialités
qui font aussi la particularité de cette mission. « C'est un projet d'inventaire
pluridisciplinaire, tient à préciser Nicolas Surugue. Et c'est le lancement
d'une dynamique de prospection qui se déploiera ensuite sur l'ensemble du
territoire guyanais, avec toujours cette notion de suivi. Car ce projet doit
nous permettre de mieux comprendre l'environnement étudié et les changements
qu'il subit » .
Pour l'heure, difficile donc de tirer des conclusions de ces trente-six jours
d'expédition. Chacun dans son domaine a noté, photographié, et étudié ce qu'il
cherchait. On peut toutefois annoncer que sur le mont Itoupé, quarante-cinq
espèces de chauve- souris ont déjà été recensées (on en compte une centaine en
Guyane), ainsi qu'une quarantaine d'amphibiens et une dizaine de serpents. « On
a eu la chance de voir un saki satan, un grand singe très peu observé ici. Et on
a aussi croisé un lézard qui, lui, n'a jamais été observé en Guyane » , note le
chargé de mission. Les entomologues, eux, ont collecté environ 20 000 spécimens
d'insectes (dont 1 000 à 1 500 espèces différentes). Si l'expédition est
terminée, la mission ne fait que commencer. « On doit encore multiplier ces
points zéro pour aller plus loin, précise Nicolas Surugue. Ce qui nous permettra
de comprendre un jour les liens entre les animaux et le milieu dans lequel ils
vivent ».
LE FAIT DU JOUR - De la recherche, mais aussi de l'aventure : Gérard, James, Vincent et Jean-Marc, quatre des treize agents du Parc en
prospection au sommet du mont Itoupé.
Le Parc Amazonien n'a pas embarqué les premiers scientifiques venus! Pour mener
à bien cette mission, il a fallu rassembler des chercheurs déjà rompus aux
conditions extrêmes propres à la forêt amazonienne.
C'était l'un des principaux critères de sélection : la résistance aux conditions
extrêmes. « Tous les scientifiques avaient déjà participé à une aventure de ce
type » , révèle Nicolas Surugue, l'organisateur de la mission. Car les
conditions étaient loin d'être évidentes.
Le premier objectif était de rejoindre la « drop zone » et le camp de base,
situé à 560 mètres d'altitude. « L'hélico nous a déposés sur une savane roche au
début, raconte le chargé de mission écologie du Parc amazonien. Mais ensuite, il
a fallu avancer à la boussole et au GPS pour rejoindre l'emplacement du futur
camp, 6 kilomètres plus loin. C'était vraiment de la marche commando » .
Évidemment, aucun layon n'était tracé. De plus, l'une des caractéristiques du
mont Itoupé, c'est le dénivelé. « Pour atteindre les 830 mètres du sommet à
travers la forêt vierge, c'était vraiment éprouvant. On était là pour
travailler, mais il faut aussi faire attention à soi » , insiste Nicolas Surugue.
D'autant que « trente-six jours, c'est extrêmement long, même si plusieurs
équipes ont tourné. Certains scientifiques ne sont jamais partis aussi longtemps
dans des conditions aussi éprouvantes ».
Une trentaine de scientifiques, agents du Parc et journalistes ont participé à
cette mission. « Tous devaient être autonomes » , précise Nicolas Surugue. Et
cela commence par savoir installer un hamac, et même monter un bivouac. Faire
attention à son corps, à ses pieds. « On pourrit vite dans un milieu comme
celui-ci » , lâche le chargé de mission. Aucun médecin n'a été spécialement
envoyé. « Certains avaient leur brevet de secourisme, on avait aussi une trousse
de secours, mais il fallait être très prudent » .
L'un des membres de l'expédition a d'ailleurs contracté un palu. « On a alors
pris la décision de le ramener en profitant d'une rotation d'hélicoptère » ,
explique Nicolas Surugue. D'autres sont revenus à Cayenne avec une espèce de
champignons qui n'est pas protégée, connue sous le nom de « mycose » .
Au cœur du Parc :
Le mont Itoupé se trouve au cœur de la chaîne montagneuse appelée « Monts
tabulaires » . Il est situé sur la ligne de partage des deux grands bassins de
Guyane. La Waki à l'Ouest, et la Camopi à l'Est. Concrètement, cela se passe à
environ 75 kilomètres au sud de Saül, et à 80 kilomètres à l'ouest de Camopi,
au-dessus du chemin des Émerillons. Le mont Itoupé est par ailleurs le deuxième
sommet le plus haut de Guyane (830 mètres).
Un site vierge
Durant ces trente-six jours d'expédition, aucun signe « archéologique » n'a été
découvert. Mis à part les vestiges du campement de la mission venue en 1981, les
chercheurs n'ont donc pas trouvé de trace laissée par l'homme, ni entendu de
bruits de moteurs... « Ce qui ne veut pas dire qu'il n'y en a pas » , précise
Nicolas Surugue, l'organisateur de la mission.
Expédition à suivre :
Au total, quinze chercheurs et treize agents du Parc amazonien ont participé à
cette mission. Mais un nouveau volet de l'opération est déjà planifié pour le
mois de septembre et devrait mobiliser six chercheurs et trois agents de plus
que lors de cette session. Il s'agira cette fois-ci d'étudier plus précisément
l'ichtyologie (l'étude des poissons) et de faire notamment l'inventaire de la
grande faune. Cette mission devrait être étalée sur une vingtaine de jours. À
noter enfin que les partenaires de la Mission menée par le Parc sont nombreux :
ONF, CNRS-IRD, UMR-Ecofog, ONCFS et Ecobios.
Papillonnite :
La commune de Sinnamary (à l'est de la Guyane) est envahie
par des nuées de papillons urticants qui forcent les habitants à s'enfermer chez
eux le soir. En effet, les femelles du Papillon cendre (Hylesia metabus,
Lépidoptère Saturniidé) se rassemblent autour des lumières, projetant en vol des
"fléchettes" (écailles) urticantes. Alors qu'en 1994, l'invasion de Kourou avait
été combattue par l'armée à coup de traitements insecticides et de déboisements,
la lutte est ici du type "psychique" : des pièges lumineux sont tendus et
éclairés (c'est un procédé de chasse très connu des entomologistes) et imprégnés
d'insecticide (les entomologistes "cueillent" les spécimens intéressants à la
pince).
Vue d'une femelle posée sur un élément de menuiserie. Elle
adopte une posture caractéristique de "défense" en exposant les zones de son
abdomen recouvertes de fléchettes urticantes (photo J.-F. Silvain).
Pour les
entomologistes, une très bonne adresse en Guyane : L'Auberge de Camp Patawa sur la célèbre piste de Kaw, à 40 km de Roura, nos amis et collègues
Odette et Jeannot (de vrais et purs entomologistes...) vous accueilleront chaleureusement
et mettront à votre disposition, entre autres, tout ce qui faut pour réussir des chasses
de nuit. Les tarifs d'hébergement, en pleine forêt amazonienne, sont de plus
très raisonnables. Tel : 05 94 28 03 95
Un
compte-rendu sympa sur l'auberge : Adrien et moi-même (Vulcain)
sommes donc partis en Guyane du 20 Août au 3 Septembre. Ce voyage était
programmé depuis longtemps, et ce monsieur a pu déjà y aller deux fois, mais
bon là j'étais là donc c'était bien mieux. Nous nous sommes rendus au
camp PATAWA, situé aux abords de la montagne de Kaw, un endroit préservé et
isolé. (près de 50km de jungle entre la civilisation et le camp). Une route
permet d'y accéder plutôt en bon état, et des layons partent dans la jungle
de temps en temps. C'est grâce à ces derniers qu'on arrive à rentrer dans
la jungle, une forêt dense. On trouve parfois de petites sentiers, ce qui
est intéressant aussi mais il faut davantage veiller à ces gestes. Le
camp est tenu par un couple passionné par la Guyane, qui a reconverti un
ancien camp militaire. Jean-aimé dit Jeannot, passionné par un type de
papillons dont j'ai oublié le nom, et Odette, passionnée par les
longicornes. Le camp est fait sous forme de carbets, c'est à dire de
"maisons" complètement ouvertes sur l'extérieur. Il y a les carbets lits,
les carbets hamacs, le carbet restaurant, le carbet toilettes/douches et le
carbet des hôteliers. A notre arrivée, il y avait déjà quelques
personnes, tous des passionnés de longicornes et bien sûr collectionneurs.
Nous avons été les seuls amateurs de mantes/ orthoptères/ dynastes pendant
le séjour. Nous étions un peu a part, mais très vite on a été intégré, et
tout le monde se rejoignait le soir pour l'apéro puis le repas, ambiance
très sympa et surtout très détendue, ce voyage m'a personnellement apporté
beaucoup de bien, de repos "d'esprit", le dépaysement fait un bien fou. Nous
avons pendant le séjour, effectué des échanges, chacun chassait des
bestioles, sur les layons, au drap la nuit, et dans les pièges de jour. Nous
avons effectué 6 chasses de nuit, et effectué quelques promenades, mais
clairement le plus intéressant pour nous a été les chasses de nuit, car à
vue c'est vraiment difficile, ça ne "grouille" pas de bestioles, il faut
vraiment les trouver. Bon je vais faire place aux photos !
Rutelinae, ils envahissaient les draps, et copulaient dessus (Pelidnota
quadrimaculata)
Notre collègue et ami Pascal, excellent
chasseur, organise des journées de découvertes de la faune et de la flore
guyanaises, avec initiation aux différents types de chasse entomologique
(piégeages et chasses à vue dans la journée; chasses de nuit ...); il vend aussi
toutes sortes d'insectes !
Pascal Bonin, ancien collège de Cacao, 973, Guyane française ; tel : 06 94 44 90
02 et :
http://pagesperso-orange.fr/yanoo/PB/index.htm
b
et une belle fin finalement, mort mais encore si beau,
et dans une belle boîte
...! Pour la Science !
(Au fait ! Je m'appelle Pelidnota durantonorum
Soula !
J'ai été
décrite il n'y a pas longtemps !)
Tout aussi belles, de notre collègue et ami Fabrice Lavalette
Pseudomacraspis affinis (Laporte) de notre collègue et ami Hervé Thomas
Pseudomacraspis affinis (Laporte)
Pelidnota touroulti Soula
Epichalcoplethis aciculata
(Bates);
on aperçoit bien la crête de poils sur la face interne du métatibia qui
caractérise le genre
Une nymphe assez "mûre" ...
et une fois complètement sorti; il
semble que ce soit une femelle d'Antichira capucina Fabricius; elle
deviendra verte après quelques heures !
Ces six dernières, très
intéressantes, sont de notre collègue et ami Julien Touroult
Pelidnota granulata
Dorysthetus lineatopennis de notre collègue et ami Roger Le Guen
Une
velutipes est venue sur le drap de chasse
Macraspis chloraspis
Rutela lineola
Ces deux dernières empruntées au très beau site de
notre collègue et ami Jean-Louis Giuglaris : http://www.entomoservice.com/
Chers collègues, j'attends
vos photos de Rutelinae de Guyane (vivants !) pour enrichir le site !
Rutelinae de Guyane Française déjà décrits
(d'après les anciens travaux d'Ohaus et les derniers travaux de M.L. Jameson, M. Soula et
D. Bouchard):
Seulement 84 espèces (pour 29 genres) de Rutelinae ont été décrites de Guyane
française; 26 autres sont "douteuses" (synonymies ou présences à confirmer).
Nul doute cependant que de nombreuses découvertes restent à faire; en
particulier dans les GENIATINI.
Clé des Tribus guyanaises :
Le
labre (L) est à peu près horizontal, accolé au clypéus (C); on peut le séparer
assez facilement de ce dernier1
Le labre est plutôt vertical, plus ou moins soudé au clypéus
2
1
Une membrane reborde l'élytre (voir plus haut); antennes de 9 articlesANOMALINI
Pas
de membrane; antennes de 10 articlesRUTELINI
2
Le labre et le menton présentent chacun une sorte d'apophyse ou de dent
qui se rejoignent plus ou moins ;
protarses élargis
chez le mâle seulement ou dans les 2 sexesGENIATINI
Ni
le labre ni le menton ne présentent de "dent" SPODOCHLAMYNI
ANOMALINI,
en cours de Révision …
1
Pas de saillie mésosternale ; tout au plus une simple
boursouflure
Anomala
2
Une saillie mésosternale bien présente
Callistethus
Anomala, "groupe -
binotata" : Anomala brunipennis (Gyllenhal), 1817, in Schönherr Syn. Ins. Bd,
2(2), p. 220 [Melolontha]; décrite du Surinam= Anomala limbata
Laporte, 1840, Histoire Naturelle des Coléoptères, p. 136; décrite de Cayenne
douteuses: Anomala arawaka Ohaus, 1902, Stettin. Ent. Zeit., p. 44;
décrite de Surinam voisin. Anomala inconstans Burmeister, 1844, Handb. Ent., Vol. 4(1), p. 252 et 562;
"Amérique du Sud"; sa présence est à confirmer en Guyane... Anomala undulata varians (Fabricius), 1801; Syst. Eleuth., Vol. 2, p. 173;
décrite du Guyana. Anomala jordani
Ohaus, 1902, Stettin. Ent. Zeit., Vol. 63, p. 42; décrite du
Guyana [Spilota]. Anomala vayana Ohaus, 1930, D. Ent. Zeit., p. 147; décrite du Guyana.
Anomala Callisthetus
Callistethus, groupe -
maculatus : Callistethus atropurpureus (Ohaus), 1897, Stettin. Ent. Zeit., Vol. 58, p. 414;
décrite de Cayenne [Anomala] Callistethus sulcipennis (Laporte), 1840, Histoire Naturelle des Coléoptères,
Vol. 2, p. 136; décrite de Cayenne [Anomala] =
Anomala surinama Burmeister,
1844, Handb. Ent., Vol. 4(1), p. 538, décrite du Guyana.
douteuses: Callistethus trivittatus Perty, 1831, Observ. Col. Ind.
Orient., p. 34 [Spilota]; décrite de Java (!) =Anomala
costopunctata
Ohaus, 1897, Stettin. Ent. Zeit., Vol. 58, p. 425; décrite de Cayenne
(!) = Spilota ignorata, 1910, Brancsik, Soc. Hist. Nat. Trencsen, p. 183; sans
localité !; il faudra évidemment retrouver les types et l'espèce elle-même pour
éclaircir ce "sac de noeuds" !
Callistethus marginatus (Fabricius), 1792, Ent. Syst., Vol.1(2), p. 164, de
l'Amérique du nord jusqu'à l'Amazonie !
Callistethus virescens (Burmeister), 1844, Handb. Ent., Vol. 4(1), p. 268;
décrite du Guyana. douteuses: Strigoderma marginata Olivier, 1789, Entomologie, Vol. 1(5), p. 70 [Melolontha];
décrite "d'Amérique méridionale" =
Melolontha glabrata Fabricius,
1801, Syst. Eleuth., Vol. 2, p. 178; Amérique méridionale =
Melolontha videns Fabricius,
1801, Syst. Eleuth., Vol. 2, p. 178; Amérique méridionale; il s'agit de vérifier ces
synonymies et de vérifier si l'espèce est bien présente en Guyane. Strigoderma villosula Blanchard, 1850, Catalogue de le Collection d'Entomologie
du Muséum d'Histoire naturelle de Paris, p. 203; décrite "d'Amérique du sud";
il faut vérifier sa présence en Guyane.
RUTELINI,
Révision pratiquement terminée
Clé de
détermination des sous-Tribus de RUTELINI
de Guyane Française :
1
Suture clypéo-frontale
nette et complète
AREODINA
Suture clypéo-frontale
interrompue au milieu ou totalement absente
2
2
Base du pronotum
entièrement rebordée
PELIDNOTINA
Rebord basal du pronotum incomplet, effacé en
son milieu ou totalement absent
3
3
Bord apical des métatibias
non cilié
RUTELINA
Bord apical des métatibias
cilié
ANTICHIRINA
AREODINA
:
Byrsopolis
aenescens
Ohaus,
1915, D. Ent. Zeit., p. 225
Une suture clypéo-frontale complète
PELIDNOTINA
Le bord postérieur du pronotum rebordé
Clé de détermination des PELIDNOTINA de Guyane française
1
Le mâle présente des cals apicaux prolongés en pointe ; mâle et femelle
sont d’un vert très sombre, plus sombre que celui des Pelidnota vertes ; femelle
plus grosse et encore plus sombre que celle de P. girardi ; peu commune
Hoplopelidnota
metallica
Mâle sans
ces pointes ; espèces brunâtres ou d’un vert plus clair
2
2
Les pattes postérieures du mâle sont plus longues que chez les voisines ;
surtout chez le mâle ; une crinière de poils à l’intérieur du
métatibia
3
Pattes de
proportions plus habituelles ; pas de crinière sur le
4
3
Grosse et
magnifique espèce d’un vert éclatant à reflets cuivreux plus ou
moins intenses ; peu commune
Epichalcoplethis
chameleon
Plus
petite, assez fortement allongées ; brunâtre à reflets
verdâtres ; corps un peu plus foncé que les élytres ; assez
commune
Epichalcoplethis
aciculata
4
Espèces
brunâtres ou jaunâtres
5
Espèces
verdâtres
8
5
Une crinière de
poils sur le bord postérieur de l’élytre, à l’approche de
l’angle sutural ; une très grosse et forte ponctuation du pronotum ;
commune
Pelidnota
touroulti
Pas de
crinière sur ce bord postérieur de l’élytre
6
6
Des points en
nombre variable sur les côtés du pronotum et des élytres ; mais
quelques spécimens sans les points ! Assez allongées
7
Pas de points ;
plus grosse et plus trapue ; commune
P. durantonorum
7
Petite espèce
d’un ocre jaunâtre plutôt clair ; la plus petite des
« jaunâtres » ; jusqu’à 4 points ; pas très commune
P.
quadripunctata
Plus
grande, encore plus allongée ; jusqu’à 8 points ; très rare ! A
rechercher !
P. lavalettei
8
Assez grosses ;
les élytres grossièrement ponctués et même ridés
9
Nettement plus
petites et plus lisses
11
9
Dessous et
pattes cuivreux
10
Dessous et
pattes à peu près du même vert plus clair que chez les 2
voisines ; peu commune
P. bleuzeni
10
Un peu plus
claire que la suivante ; pronotum fortement ponctué et ridé ;
commune
P. granulata
Plus foncée
donc ; le pronotum moins ponctué et surtout moins ridé ; peu
commune
P. girardi
11
Les pattes
postérieures ne sont pas particulièrement renforcées ni
allongées ; d’un vert plus clair et plus brillant; abdomen
« habituel » ; peu commune
P.
parvasedmagnifica
Pattes
postérieurs renforcées, surtout chez le mâle ; d’un vert plus
foncé et plus « rugueux » ; abdomen très particulier ; très
rare ! A rechercher !
P.
cerdai
Hoplopelidnota metallica
Laporte, 1840, Hist. Nat. Col., p. 122 Laporte, 1840, Hist. Nat. Col., p. 122
◙
Epichalcoplethis aciculata Bates, 1904,
Trans. Ent. Soc. London, p. 261 Pelidnota touroulti Soula,
2008,
"Les Coléoptères du Nouveau
Monde", RUTELINI 2 ◙ Pelidnota durantonorum Soula,
2009, "Les
Coléoptères du Nouveau Monde", RUTELINI 3
◙
Pelidnota quadripunctata
Bates, 1904, Trans. Ent. Soc. London, p. 269
◙
Pelidnota
lavaletteiSoula , "Les Coléoptères du Nouveau Monde",
RUTELINI 2 ◙ Pelidnota bleuzeni Bouchard, 2003, "Coléoptères", p. 105
Pelidnota granulata (Gory), 1834, Ann. Soc. Ent. France,
p. 112 [Rutela] Pelidnota girardi
Bouchard, 2003, "Coléoptères", p.
104 Pelidnota parvasedmagnifica
(Soula et Moragues), 2006, "Les Coléoptères
du Nouveau Monde", RUTELINI 1 Pelidnota cerdai
(Soula), 2006,
"Les Coléoptères du Nouveau Monde", RUTELINI 1
douteuses: en fait, ce sont de très anciens types à retrouver
Pelidnota
marginata Laporte, 1840, Hist. Nat. Col., p. 122 Pelidnota terminata
Laporte, 1840, Hist. Nat. Col., p. 122
Rutela lineola (Linné), 1767, Syst. Nat. (ed.12), Vol. 1(2), p. 552
[Scarabeus] Rutela histrio Sahlberg, 1823, Periculum Ent., Part. 5, pl. 1, fig.5 ◙
Microrutela campa (Ohaus), 1922, D. Ent. Zeit., p. 325 [Rutela]
◙
douteuses:
Rutela formosa Burmeister, 1844, Handb. Ent., Vol. 4(1), p.
383; un seul exemplaire connu étiqueté "Cayenne". Rutela laeta (Weber), 1801, Obs. Ent., p. 68 [Cetonia]; un seul exemplaire
connu étiqueté "Cayenne".
Rutela tricolorea Ohaus, 1905, Stettin. Ent. Zeit., p. 310; 2 exemplaires connus
étiquetés "Cayenne".
Microrutela egana (Ohaus), 1922, D. Ent. Zeit., p. 325
[Rutela]; un seul exemplaire connu étiqueté "Cayenne".
Cnemida lacerata (Germar), 1824, Ins. Spec. Nov,
Vol. 1, p. 118; présence en Guyane à vérifier! Cnemida leprieuri Arrow, 1899, Ann. Mag. Nat. Hist., Vol. 4(7), p. 367;
de nombreuses captures récentes.
◙
Cnemida retusa (Fabricius), 1801, Syst. Eleuth, Vol.2, p. 133 [Trichius] Cnemida tristriata
Jameson, 1996, Insecta Mundi, Vol.10,
Nos. 1-4, p. 299 ; quelques récentes captures confirment la présence de cette
espèce dans notre département !
ANTICHIRINA
Clé
de détermination des genres guyanais de la Sous-Tribu
:
1
Le scutellum est plutôt petit, plus large à sa base que long au milieu;
le lobe médiobasal du pronotum est
convexe
2
Le scutellum est en général grand, aussi long que large ou plus long
que large; le lobe médiobasal du pronotum est à peu près droit ou concave…
3
2
La saillie mésosternale
est petite; elle ne dépasse pas ou dépasse à peine les hanches
médianes; elle est courbée vers le bas
Chlorota
La saillie mésosternale s'allonge fortement et semble remarquablement
cassée; les angles postérieurs du pronotum étirés vers
l'arrière
Mucama
3
Scutellum
subéquilatéral, aux côtés fortement courbés; tous les tibias
s'épaississent; abdomen et poitrine glabres; les élytres
régulièrement et finement ridés
Chalcenthis
Scutellum nettement plus long
que large
4
4
Grand
Les mandibules sont arrondies sur
leur bord externe
5
Les mandibules sont plus ou moins échancrées (ou du moins concaves)
sur leur bord externe; leurs "dents" externe et apicale étant plus
ou moins relevées
7
5
Le scutellum est relativement petit, plus court que la moitié de la
suture élytrale; le lobe médio-basal pronotal, devant le scutellum, est droit
Ptenomela
Le scutellum est grand; moins grand que chez
Macraspis cependant;
le lobe médio-basal pronotal, devant le scutellum, est concave
6
6
Mandibules très étroites, en
forme de "faucille", le "tranchant" profondément concave; lobe médiobasal du pronotum
bien arrondi; la griffe interne du tarse antérieur du mâle peu
épaissie; les bords latéraux des élytres de la femelle sans cal
Pseudomacraspis
Les mandibules plus larges et
plus courtes, n'ont plus vraiment cet aspect en faucille; le lobe
médio-basal plus faiblement arrondi; apex du scutellum moins effilé; une remarquable dent
sur la base de l'arête interne des méso. et métatarses des
mâles
Theuremaripa
7
Bord antérieur du clypéusprofondément
échancré
Lagochile
Bord antérieur du clypéus
très légèrement concave ou droit ou le plus souvent convexe, ni
échancré, ni crénelé
8
8
Très grand scutellum, aussi long ou plus long que la suture élytrale;
côtés des premiers sternites et face dorsal des fémurs postérieurs
portant un appareil stridulatoire (respectivement passif et actif)
Macraspis
Scutellum assez grand, mais cependant bien moins long que la suture
élytrale; pas d'appareil stridulatoire
9
9
Saillie longue, voire singulièrement longue; bords latéraux des élytres
de la femelle non élargis ou seulement très légèrement et
régulièrement
10
Saillie courte, voire singulièrement courte; bords latéraux des élytres de la
femelle qui s'élargissent singulèrement; clypéus remarquablement tronqué,
présentant à l'avant un plan très incliné au bord légèrement concave; labre qui
dépasse largement avec son bord antérieur remarquablement concave; les élytres
profondément sillonnés
Telaugis
10
Elytres bien sillonnés, les côtes et intervalles identiquement
bombés en largeur et profondeur; corps en large ovale, encore élargi
et déprimé vers l'arrière (aussi bien chez le mâle que chez la
femelle)
Vayana
Elytres
pas ou seulement légèrement sillonnés
11
11
Bordure latéro-postérieure de l'élytre lisse; espèces bien convexes; le
lobe médio-basal du pronotum légèrement arqué en
concavité
12
Bordure latéro-postérieure de l'élytre plus ou moins crénelée; espèces le
plus souvent assez déprimées à l'arrière; lobe médio-basal du pronotum plus ou
moins fortement arqué en concavité
13
12
Forme en large ovale; chez le mâle, la griffe antérieure interne est
bifide, les autres simples; chez la femelle, la griffe antérieure interne est
simple mais munie d'une dent basale plus ou moins développée (comme un reste de
"bifidité"), les autres griffes internes bifides
Antichira
De forme allongée avec les côtés subparallèles; chez le mâle, la
griffe antérieure interne est bifide, les autres simples; chez la
femelle, toutes les griffes internes sont bifides
Antichiroides
13
La saillie est d'abord abaissée, peu courbée et donc ensuite peu
relevée à l'approche de l'apex, avec cet apex plus ou moins épaissi;
lobe médio-basal toujours assez arqué (et concave !); assez grandes
espèces
Dorysthetus
La saillie est courbée et se relève donc plus fortement à l'approche de
l'apex, avec cet apex plus ou moins
affiné
14
14
Lobe médio-basal encore
bien arqué ; une très longue saillie en crochet relevé; un très grand scutellum;
assez petite espèce en ovale allongé
Paradorysthetus
Lobe médio-basal encore concave
ou droit chez le mâle, légèrement convexe chez la femelle; clypéus modérément avancé et vaguement semi-circulaire; labre
dépassant largement avec un bord antérieur légèrement concave; disque élytral
fortement strié et
ponctué
Exantichira
Chlorota metallica
Burmeister, 1844, Handb. Ent., Vol. 4(1), p. 363;
la présence de cette splendide espèce est cependant à confirmer, car elle n'a pas été
reprise depuis bien des années... Chlorota lesnei Ohaus, 1912, Stettin. Ent. Zeit., p. 294, décrite de St.
Laurent; je l'ai retrouvée ailleurs... Chlorota surinama Ohaus, 1898, Stettin. Ent. Zeit., p. 58 Chlorota haemorrhoidalis (Olivier), 1789, Entomologie, Vol. 1(5), p. 79
[Melolontha].
Chlorota cerdani Soula, 2002 Chlorota terminata (Serville), 1825, Encyclopédie Méthodique, Vol. 10, p.
317 [Rutela]. Mucama camusi Soula, 2002, Les Coléoptères du Monde, 26,2
Chalcenthis bonini Soula, "Les Coléoptères du Nouveau Monde", RUTELINI 3,
p.
Ptenomela psittacina
(Burmeister), 1844, Handb. Ent., Vol. 4(1), p. 366.
Pseudomacraspis affinis (Laporte), 1840, Histoire Naturelle des Coléoptères,
Vol. 2, p. 118
Theuremaripa cayennensis (Ohaus), 1903, Berl. ent. Z., p. 229 (une variété
mélanisante, carbonaria, très fréquente)
Theuremaripa moraguesi
Soula, 2002, "Les Coléoptères du Monde", 26,2,
p. 241 et 26, p. 93 Lagochile brunnipes
(Olivier), 1789, Entomologie, Vol. 1(6), p.
77 [Cetonia]. Lagochile brunneacastanea
Benderitter, 1923,
Bul. Soc. Ent. France,
p. 91
Clypéus et labre échancrés
Lagochile giuglarisi
Soula, 2005, Les Coléoptères du Monde, 26,3 Lagochile cetonoidesrosanti
Soula, 2005, Les Coléoptères
du Monde, 26,3 Lagochile macraspidoides
Ohaus, présence très probable à confirmer.
Confirmée ! Lagochile laticollis
Soula, 2005, présence en Guyane à
confirmer ... Lagochile monnei
Soula, 2005, présence
probable, mais à confirmer...). Lagochile sparsa guyanensis
Soula, 2005, Les Coléoptères du
Monde, 26,3
Lagochile trigona soleri
Soula,
2005, Les Coléoptères du Monde, 26,3 Lagochile trigona incerta
Soula, 2005, Les
Coléoptères du Monde, 26,3 Macraspis chloraspis chloraspis
(Laporte), 1840, Histoire Naturelle des
Coléoptères, Vol. 2, p. 118 Macraspis lateralis (Olivier), 1789, Entomologie, Vol. 1(6), p. 80 Macraspis xanthosticta Burmeister, 1844, Handb. Ent., Vol. 4(1), p. 359 Macraspis pseudochrysis Landin, 1956, Ent. Tidskr., p. 16 Macraspis oblonga Burmeister, 1844, Handb. Ent., Vol. 4(1), p. 359 Macraspis splendida
(Fabricius),
présence à confirmer;
peut-être
une variété d'oblonga ou d'olivieri ? Macraspis olivieri (Waterhouse), 1881, Trans. Ent. Soc. London, p. 537
Macraspis faurei
Soula, 2006, Les Coléoptères du Nouveau Monde,
RUTELINI 1, p. 158, décrite sur un mâle du Ceara (Brésil) et présente en Guyane
... Telaugis aenescens Burmeister, 1844, Handb. Ent., Vol. 4(1), p. 337
Vayana bicolor (Olivier), 1789, Entomologie, Vol. 1(6), p. 70
Antichira capucina (Fabricius), 1787, Mantissa Insectorum, Vol. 1, p. 28
Antichira girardi Soula, 1998, Révision des Anticheirina 1, p. 61 Antichiroides generosus (Waterhouse), 1881, Trans. Ent. Soc. London, p. 541 Antichiroides cuprinus
(Laporte), 1840, Histoire Naturelle des Coléoptères,
Vol. 2, p. 117
Dorysthetus virens virens (Drury), 1773, Illustrations of Natural History, Vol.
2, p. 54 Dorysthetus lineatopennis
Ohaus, 1912, Stettin. Ent. Zeit., Vol. 73, p. 278 Dorysthetus corruscus (Serville), 1825, Encyclopédie Méthodique, Vol. 10, p.
317
Dorysthetus cayennensis Ohaus, 1905, Stettin. Ent. Zeit., Vol. 66, p. 297 Paradorysthetus coerulescens (Blanchard), 1850, Catalogue de le Collection
d'Entomologie du Muséum d'Histoire naturelle de Paris, p. 205
Exantichira rigouti Soula,
1998, Les Coléoptères du Monde, 26,1, Révision des Anticheirina 1, p. 110 et 2002, Les Coléoptères du Monde, 26, p. 83.
douteuses : Macraspis guyanensis guyanensis Soula, Révision des
Anticheirina 1, p. 24; un seul exemplaire connu étiqueté "Guyane".
Chlorota metallica Burmeister, 1844, Handb. Ent., Vol.
4(1), p. 363 = aulica; décrite de Guyane, elle n'a jamais été reprise; assez
commune dans la Mata atlantica brésilienne.
GENIATINI
A gauche, une tête
de Bolax ; à droite, celle d’un
Leucothyreus ;
remarquez la grande
différence de taille des yeux, un des caractères distinctifs essentiels
Bolax foveolata Blanchard, 1850, Catalogue de le Collection d'Entomologie
du Muséum d'Histoire Naturelle de Paris, p. 236; décrite de Cayenne.
Bolax squamulifera Blanchard, 1850, Catalogue de le Collection d'Entomologie du
Muséum d'Histoire Naturelle de Paris, p. 236; décrite de Cayenne. Bolax vittipennis (Laporte), 1840, Histoire Naturelle des Coléoptères, p. 139;
décrite de Cayenne [Aulacodus]
Leucothyreus aloysius
Ohaus, 1918, Stettin. Ent. Zeit., Vol. 79, p. 350; décrite
de Passoura (G.F.) Leucothyreus amandus Ohaus, 1918, Stettin. Ent. Zeit., Vol. 79, p. 354; décrite
de Charvein, sur le bas Maroni (G.F.) Leucothyreus crispinus Ohaus, 1918, Stettin. Ent. Zeit., Vol. 79, p. 353;
décrite de Cayenne et Kourou. Leucothyreus lividus Burmeister, 1844, Handb. Ent., Vol. 4(1), p. 496, décrite
de Guyana = Leucothyreus capitatus
Blanchard, 1850, Catalogue de le Collection
d'Entomologie du Muséum d'Histoire Naturelle de Paris, p. 239; Cayenne =
Leucothyreus
pallens Erichson, 1848, in Schonburgk, p. 563; Cayenne. Leucothyreus melchiades
Ohaus, 1918, Stettin. Ent. Zeit., Vol. 79, p. 356;
décrite de Cayenne et "Amazonie". Leucothyreus metallescens Burmeister, 1844, Handb. Ent., Vol. 4(1), p. 497,
décrite de Cayenne. Leucothyreus nitidulus (Olivier), 1789, Entomologie, Vol. 1(5), p.
70 [Melolontha], décrite de Cayenne.
Leucothyreus parvulus
Ohaus, 1931, Stettin.
Ent.
Zeit., Vol. 92, p. 240; décrite
de St. Laurent du Maroni. Leucothyreus vayanus
Ohaus, 1917, Stettin.
Ent.
Zeit., Vol. 78, p. 9; sur une
femelle provenant de Cayenne. Geniatosoma nigrum (Ohaus), 1917, Stettin.
Ent.
Zeit., Vol. 78,
p. 49; décrite de Cayenne et Godebert.
Lobogeniates apicalis
Ohaus, 1931, Stettin.
Ent.
Zeit., Vol. 92, p. 249; décrite
du bas-Maroni. Lobogeniates flavolineatus Ohaus, 1917, Stettin. Ent. Zeit., Vol. 78, p. 30;
décrite de Cayenne. Lobogeniates marronus Ohaus, 1917, Stettin. Ent. Zeit., Vol. 78, p. 35; décrite
de Cayenne. Lobogeniates punctipennis Ohaus, 1917, Stettin. Ent. Zeit., Vol. 78, p. 35;
décrite de Cayenne.
Lobogeniates signicollis
Ohaus, 1917, Stettin.
Ent.
Zeit., Vol. 78, p. 34; décrite
de Cayenne. Trizogeniates temporalis
Ohaus, 1917, Stettin.
Ent.
Zeit., Vol. 78,
p. 41, décrite du Pérou.
douteuses :
- Leucothyreus anachoreta Erichson, 1848, in
Schonburgk, p. 563; décrite du Guyana. -
Leucothyreus modestus Blanchard, 1850, Catalogue de le Collection
d'Entomologie du Muséum d'Histoire Naturelle de Paris, p. 238; décrite "d'Amérique
du sud". - Leucothyreus pallidipes Blanchard, 1850, Catalogue de le
Collection d'Entomologie du Muséum d'Histoire Naturelle de Paris, p. 237; décrite
"d'Amérique du sud", Venezuela.
- Leucothyreus stibentes Ohaus, 1924, Stettin.
Ent.
Zeit., Vol. 84, p. 183;
décrite du Guyana.
- Lobogeniates waraputanus Ohaus, 1931, Stettin.
Ent.
Zeit.,
Vol. 92, p. 252; décrite du Guyana.
(Les 2 derniers ont les angles
postérieurs du pronotum jaunâtres)
2009 : trois espèces nouvelles pour la faune de Guyane !
Macraspis faurei
Soula
Chalcenthis bonini Soula
Cnemida tristriata
Jameson
Un mystère :
Wanted !!
Cette superbe
Chlorota metallica
Burmeister (25-30mm) a été capturée au début du 19ème siècle,
avec quelques autres très rares spécimens; jamais reprise depuis, malgré les
innombrables chasses effectuées dans notre cher département !!