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 RUTELINAE de GUYANE


Notre chère Guyane et son climat délicieux,

  
ses eaux limpides,

  
sa superbe architecture,

  
son magnifique réseau routier,

  

  

  
et ses habitants si sympathiques...
Evidemment, c'est pour rire un peu, car nous adorons tous notre chère Guyane !


A voir : http://www.terresdeguyane.fr/

Sur les longis de Guyane : http://pagesperso-orange.fr/cerambycidae/


Proche de l'équateur, entre 2° et 6° nord, la Guyane est soumise à un climat chaud et humide (22à 33° C).
Les pluies sont abondantes de décembre à juillet (entre 3 et 4 m par an); cette longue saison des pluies est interrompue par une courte accalmie qui dure près de trois semaines entre février et mars. D'août à novembre, la saison sèche se distingue par une nette augmentation du nombre d'heures d'ensoleillement et une température sensiblement plus élevée. La végétation dense et les fortes pluies entretiennent un taux d'humidité relative élevé, proche de la saturation pendant la nuit et entre 70 et 80% dans la journée.


La théorie des refuges :

La biogéographie de la Guyane est étroitement liée à la théorie des refuges (valable pour l'ensemble du bassin amazonien...). Les alternance glaciaires et interglaciaires du Quaternaire ont largement affecté les régions tropicales. Ainsi, durant les périodes froides, la forêt reculait, laissant la place à une savane ("froide"). Les îlots forestiers, subsistant dans des régions au climat plus favorable, constituaient alors des refuges pour la flore et la faune au sein desquels les espèces ont évolué différemment. Si bien que durant les interglaciaires, lorsque la forêt recolonisait les terrains perdus, des espèces nouvelles arrivaient avec elles et se retrouvaient en contact (possibles métissages lorsque les génomes n'étaient pas encore trop différenciés...). Des îlots de savane différente ("chaude") pouvaient se constituaient pendant ces périodes, pouvant jouer, à leur tour, le rôle de refuge pour d'autres espèces. Ce phénomène, plusieurs fois répété au cours du Quaternaire, a donc conduit à favoriser considérablement la spéciation et à augmenter la biodiversité de la région.
Différents travaux convergent pour situer l'une de ces zones refuges à l'ouest de la Guyane et une autre au nord de l'embouchure de l'Amazone.


Etat de nos  connaissances entomologiques :

Le chat et le Calipogon !
Si des espèces nouvelles pour la Science d'oiseaux ou de vertébrés se font de plus en plus rares de nos jours, il n'en est pas de même pour les insectes dont les découvertes incessantes sont presque décourageantes dans de nombreux groupes pourtant déjà étudiés depuis plus de deux siècles.
Dans la seule famille des longicornes, sur un peu plus de 1500 espèces recensées en Guyane (depuis 17 ans de collecte orientée), plus de 600 sont totalement nouvelles pour la Science. On voit bien que, sans étude à long terme, le spécialiste serait vite submergé. Si la France de plaine compte environ 30 000 espèces d'insectes, il faudrait multiplier par 10 pour avoir une assez bonne approximation de la richesse entomologique de la forêt guyanaise. Il faut souligner le fait qu'un tiers de ces insectes doit être inconnu de la Science et pratiquement un autre tiers à distribution géographique insoupçonnée. Tout entomologiste passionné par un groupe bien précis peut ici faire un travail équivalent aux pionniers de l'entomologie européenne et participer aussi efficacement à la connaissance de notre planète que les contemporains de Linné, Fabricius et Olivier au XVIIIème siècle. Une vingtaine de familles seulement a fait l'objet d'études suivies ces 20 dernières années, ce qui demeure tout à fait insuffisant par rapport aux centaines existantes. On ne peut qu'encourager les entomologistes à venir séjourner en Guyane afin d'y étudier une faune encore pleine de mystères et dont 99 % des composants ont une biologie totalement inconnue. Il y a pratiquement tout à faire sur les relations plante-insecte des groupes phytophages (lépidoptères, orthoptères, coléoptères).
Pour refléter l'intérêt général que porte l'homme à l'entomofaune, le créole local est très pauvre en noms vernaculaires et tout est considéré comme "mouche". Ainsi, le grand longicorne du palmier
Macrodontia  cervicornis est appelé "mouche-café", le grand bupreste Euchroma  gigantea appelé "mouche-soleil", les diverses espèces de guêpes "mouche-chapeau, mouches-feu, mouches- sans- raison".
A propos de papillons, nous entendrons "papillo-cendre" pour Hylesia metabus, l'agent de la papillonite (dermatose provoquée par les poils abdominaux urticants de la femelle), "quatre-fenêtres" pour les nocturnes du genre Rotschildia, "comète" pour les Copiopteryx (ornés de très longues caudales...), "chinois-vert" pour Urania leilus. Seul les morphos, véritables emblèmes de la Guyane au bleu acier éclatant ont su imposer leur nom de genre.
Pourtant, certains insectes sont à la base de coutumes initiatiques comme le Maraké pratiqué chez les Wayanas : la "fourmi-flamant",
Paraponera  clavata, et diverses espèces de guêpes du genre Polistes à la piqûre fort douloureuse sont appliquées sur le corps des adolescents à l'aide d'une vannerie maintenant prisonniers les insectes vivants.

(De notre collègue et ami Gérard Tavakilian, du MNHN, grand spécialiste des longicornes néotropicaux).

Aventure scientifique en forêt amazonienne

Jamais répertorié par l’Institut géographique national (IGN), pas davantage perturbé par l’homme, le lac Toponowini récemment découvert au sud-est de la Guyane par l’association Alabama, devrait provoquer une importante avancée scientifique. C’est du moins l’avis d’une équipe de scientifiques du programme Ecofit qui étudie les paléoclimats des forêts tropicales et revient d’une mission sur les lieux. Avec en filigrane, l’étude du passé du climat guyanais et la compréhension du cycle du mercure.
Tout commence en 1996. Appelé pour une évacuation sanitaire au village amérindien de Trois-Sauts, enclavé au sud-est de la Guyane, un hélicoptère du Samu de retour vers le centre hospitalier de Cayenne est dévié de son parcours à cause d’un orage tropical. A bord, le docteur Gerald Egmann, membre de l’association d’explorateurs Alabama: «On a vu une sorte de montagne avec, autour du dôme, une couronne de nuages et en bas de l’eau. C’était comme dans un film de King-Kong». Trois ans plus tard, le médecin repasse au même endroit. Il aperçoit de nouveau l’étendue d’eau. Cette fois là, il n’omet plus de noter les coordonnées qui s’inscrivent sur le GPS.
Le 18 décembre 2001, cinq membres d’Alabama sautent d’un hélicoptère dans le lac avec des canoës gonflables pour rentrer vers Cayenne à la pagaie. Le lac de forme ovale mesure 120 mètres de diamètre sur sa longueur, un peu moins de 100 mètres de large. Cette reconnaissance confirme l’intérêt du site. En juillet 2002, Gérald Egmann et Eric Pellet, président d’Alabama, déposent leur découverte à la préfecture de Guyane, à l’IGN et à la Société des explorateurs à Paris. Arrêtée pour octobre, l’expédition, d’un coût de 50 000 euros, est présentée aux pouvoirs publics dans un dossier où figure un faux itinéraire, afin de préserver l’endroit des curieux.
Le 5 octobre, quinze personnes bardées chacune de trente kilos sur le dos, quittent Cayenne pour remonter le fleuve Oyapock à la frontière du Brésil, puis la rivière Camopi avant d’ouvrir un layon de cinq kilomètre en forêt jusqu’au lac baptisé Toponowini. En remontant la rivière Camopi, le groupe croise un anaconda de sept mètres de long. Pour Aïmawalé Opoya, un amérindien de l’ethnie Wayana participant à l’expédition, c’est un signe «selon les légendes de son peuple, l’anaconda est le gardien du lac», raconte Nicolas Brehm, ichtyologiste, délégué en Guyane pour Nancie, le Centre international de l’eau et membre de l’expédition.
Jean-Philippe Champenois, entomologiste pour Entomed, (un laboratoire de recherche de médicaments à partir d’insectes) les rejoint alors par hélicoptère. Il collecte 300 spécimens d’insectes toujours en cours d’identification. Mi-décembre, il estimait avoir «peut-être trouvé une nouvelle espèce de coléoptère longicorne». Enfin, en douze jours de présence, l’expédition ne repère ni trace d’un passage de l’homme, ni vestiges de la ville de Manoa, une cité amérindienne de légende recouverte de feuilles d’or que le mythe situe en Amazonie au bord d’un lac. «Retrouver l’Eldorado, c’était aussi notre espoir» confie Eric Pellet. Mais, selon les géographes en pointe sur le sujet, l’Eldorado, s’il existe, se situerait bien plus au nord dans une région comprise entre le sud du Guyana et l’Etat brésilien du Roraima.

Une possible découverte du passé de l’Amazonie

En revanche, le Toponowini suscite l’espoir d’une avancée scientifique: «C’est une découverte exceptionnelle. Les lacs sont rares en forêt tropicale» souligne Marie-Antoinette Mélière, membre de l’équipe Ecofit (Ecosystèmes et paléosystèmes des forêts intertropicales). Cette enseignante, chercheur en géophysique de l’environnement à l’Université de Grenoble a d’ores et déjà acquis «la certitude que le lac remonte au moins à plusieurs centaines d’années, voire même à plus du millénaire si l’on se fie à l’épaisseur des sédiments lacustres recueillis, un mètre ce qui est considérable pour un lac d’altitude en Amazonie». Une estimation corroborée, selon Philippe Gaucher, de la mission pour la création du Parc du sud de Guyane par «la hauteur des arbres autour du lac».
Les carottes d’un mètre, analysées au carbone 14, livreront leur verdict dans plusieurs mois. Les scientifiques espèrent alors pouvoir commencer à remonter le passé climatique de la Guyane sur des milliers d’années. «Si le lac a 5000 ans, on pourra peut-être prouver qu’autour, à l’époque, s’y trouvait de la forêt sèche ou de la savane», escompte Philippe Gaucher.
Concernant la faune, seules trois espèces de poissons ont été répertoriées, ce qui s’explique par la position originale du lac, en tête de bassin versant et ajoute d’ailleurs à sa rareté. Deux caïmans à lunettes et quelques hérons égayent aussi les lieux. Enfin, concernant la flore, «une fougère du littoral guyanais pousse sur les rives du lac, ce qui est étonnant» confie Nicolas Brehm.
En 2000, un autre lac avait été «redécouvert» au centre de la Guyane par Scott Mori du New-York Botanical Garden après avoir été repéré en 1972 par un botaniste, Jean-Jacques de Granville avant d’être perdu de vue. Ce lac, le Matechou, situé au nord-ouest de la petite commune de Saül, serait «moins intéressant» selon Philippe Gaucher «car les arbres sur la rive tombent au fond du lac et le perturbent ce qui ne semble pas le cas pour le Toponowini, beaucoup plus large».
Les explorateurs d’Alabama, pour leur part, ne semblent pas prêts à s’arrêter en chemin. Il y a plusieurs années, ils s’étaient lancés sur les traces de l’explorateur Jules Crevaux rejoignant le fleuve Amazone à pied depuis la Guyane. Aujourd’hui, ils viennent de repérer leur deuxième lac «toujours au sud-est de la Guyane et a priori tout aussi inconnu» assure Eric Pellet.


Guyane: une mission pour compter les insectes :

Après 3 expéditions (depuis 2006), au Gabon, en Argentine et à Madagascar, la mission Cafotrop - énergia -Museum repart en exploration, du 20 avril au 7 mai 2009. 
 
Cette fois, destination... la Guyane, avec une version pédagogique des missions. Les scientifiques partageront en effet leur passion et leurs préoccupations avec 6 adolescents.
 
L'objectif de la mission CAFOTROP-énergia-Museum est de recenser et d'analyser les insectes de la canopée des forêts tropicales.
 Les enjeux sont majeurs, dans la mesure où cet environnement, très spécifique, et qui concentre une grande partie des espèces, est particulièrement menacé. 

Quel est l'objectif de ce projet ?
 
L'objectif du projet est de dresser un inventaire préliminaire des insectes collemboles et hétéroptères de la réserve naturelle des Nouragues. 
 
La crise de la biodiversité, liée ou non au réchauffement global de la planète, reste le fait de l'activité humaine. Parmi les nombreuses approches et tentatives d'enrayer le phénomène, l'une d'elle et non des moindres, réside dans l'éducation et la sensibilisation des futurs acteurs et héritiers du patrimoine mondial : les jeunes. 
 
Le saviez-vous ?
 
Les hétéroptères et les collemboles ?
 
- Les hétéroptères et plus spécialement les tingidae (des punaises). Les espèces dans la canopée des arbres sont différentes des espèces trouvées sur les plantes du sous-bois.
 Après 3 expéditions (depuis 2006), au Gabon, en Argentine et à Madagascar, la mission Cafotrop - énergia -Museum repart en exploration, du 20 avril au 7 mai 2009. 
 
Cette fois, de
- Les Collemboles, insectes aptérygotes (insectes primitifs qui n'ont jamais possédés d'ailes au cours de leur évolution) et que l'on trouve essentiellement dans le sol. On en trouve cependant dans la canopée, dans ce que l'on appelle les sols « suspendus ».


Montauban - Un mois en Guyane pour étudier la vie les insectes :
Trois Montalbanais partent le 16 janvier 2009 pour réaliser un film documentaire pour la TV et les scolaires.

Megasoma acteonMichaël montre un de ses insectes préféré.
C'est bien sûr un Megasoma acteon ! voir aussi sa larve

Alors que le Vendée globe compte ses rescapés et que le Dakar vit une tragédie de plus, trois Montalbanais s'apprêtent à vivre une aventure beaucoup plus douce en Guyane sous la forme de la réalisation d'un film documentaire sur les insectes de cette région située à 7 500 km de la France.
Le départ est prévu pour le 16 janvier avec un retour programmé au 15 février pour l'équipe. Elle est constituée par Mickaël Denieul, 26 ans, mécanicien aéronautique mais aussi entomologiste et photographe amateur.
Cet ancien militaire est le leader de l'équipe puisqu'il a déjà effectué six expéditions entomologiques en Guyane Française. Il est accompagné dans cette expédition par Pierre Alabernia, un cameraman professionnel de 30 ans qui a travaillé à France 2 et France 3. Il est spécialiste du cadrage, de la réalisation et du montage.
Doc de haute montagne
Pierre Alabernia est également photographe. Il a à son actif plusieurs documentaires réalisés en haute montagne. Enfin, le troisième homme de l'expédition Guyane, c'est Jérôme Maillard 28 ans, également mécanicien aéronautique. Il est spécialiste de la navigation et des relevés scientifiques. Il assurera également la gestion et l'aménagement du bivouac. Ancien militaire comme son ami Mickaël, il assurera donc à lui seul le plus gros de la logistique. Il a accompagné Michaël par trois fois en Guyane et connaît parfaitement le terrain.

PLEIN CADRE SUR LE TITANUS GIGANTEUS
Les trois acteurs de ce film documentaire en devenir confirment que l'objectif du film est de faire découvrir à un large public le monde fascinant des insectes et notamment le plus gros d'entre eux, le « Titanus Giganteus » plus connu sous le nom de « le Titan » pouvant atteindre 17 cm de long. C'est dans l'immense forêt amazonienne qu'il vit et dans laquelle les trois Montalbanais vont s'aventurer pendant un mois pour ramener des images inédites. L'équipe veut, de surcroît, débusquer le maximum d'insectes dans leur biotope, mais aussi suivre l'évolution des espèces, leur fonctionnement de vie et leur environnement peuplé d'animaux sauvages comme les félins, mais encore les mygales et des serpents. Le film vise à tirer la sonnette d'alarme sur le réchauffement climatique et à démonter, le rôle indispensable que jouent les insectes dans l'équilibre de ces grandes forêts. Le film réalisé devrait être diffusé par la Télévision, sur Internet et aussi dans les écoles.
Un DVD sera également réalisé.


Fini pour "la Boudeuse" !

Désormais, le navigateur n'a plus qu'une idée en tête: tenter d'éviter de vendre La Boudeuse pour rembourser les créanciers. Mais, sans une aide ultime, il ne voit pas comment éviter que le trois-mâts, un des derniers navires traditionnels au monde à effectuer de grandes missions d'exploration, ne se retrouve sur le marché. L'élan épique de l'aventure sera alors épuisé.

La boudeuse - Adeline Perkins, entomologiste, au travail 
http://la-boudeuse.org/photos-terre-ocean
Adeline Perkins, entomologiste, au travail


Camp des Nouragues :

Au camp des Nouragues, seize chercheurs vont séjourner plusieurs semaines pour décrypter les mécanismes qui relient les insectes aux plantes. Cette station scientifique du CNRS, implantée au cœur de la forêt de Guyane française depuis 1986, est un lieu privilégié pour l'étude du fonctionnement des forêts tropicales et de sa biodiversité.
Un premier groupe de scientifiques part à la recherche d’une plante de la famille des broméliacées. Il s'agit d'une plante épiphyte, c’est à dire qui pousse en se servant d’une autre plante comme support. Elle a la particularité de former un réservoir d’eau au cœur de ses feuilles permettant à des mini-écosystèmes aquatiques de se développer. Les chercheurs effectuent des prélèvements qui sont étudiés au laboratoire installé dans le camp.
Un deuxième groupe de chercheurs recense et liste toutes les « plantes à fourmis », désignées sous le nom plus scientifique de myrmécophytes. Ils étudient les interactions entre les différentes espèces et les comparent à des échantillons qu'ils ont récoltés dans d'autres zones de Guyane.
Enfin, un dernier groupe étudie la distribution des fourmis du sol jusqu'à la cime des arbres. On dénombre autour du camp des Nouragues plus de 200 espèces de ces insectes vivant sur la litière et presque autant dans la canopée. Un milieu d’une extrême richesse, un tiers de la biomasse animale dans cette forêt est constitué par les termites et les fourmis.


Dans les entrailles de la forêt :
Guillaume AUBERTIN

La fougère arborescente (à gauche) a été étudiée par les chercheurs (Nicolas Surugue)

Une trentaine de chercheurs et agents du Parc Amazonien ont passé près d'un mois en forêt, sur le mont Itoupé. Un site qui offre de nombreuses spécificités éco-géographiques, pour le plus grand bonheur des scientifiques.
Depuis sa création, le Parc amazonien ne s'était jamais engagé dans une aventure d'une telle envergure. Du moins en termes de moyens et d'espoirs. Une trentaine de scientifiques et agents du Parc ont été mobilisés pour cette opération longue de cinq semaines. Nom de la mission : Itoupé. Itoupé, comme le sommet du même nom, le deuxième sommet le plus haut de Guyane, ancré au coeur du territoire du Parc (lire par ailleurs). Un site vierge, ou presque, puisqu'une première expédition avait été montée en 1981 par l'Orstom au même endroit. Mais, « les données recueillies à l'époque étaient trop lacunaires, explique Nicolas Surugue, chargé de mission du Parc amazonien et coordinateur de l'expédition. Notre objectif est donc d'établir des points zéro, qui ont énormément d'importance pour asseoir une connaissance datée de nos études, dans une logique de suivi. Et toujours, selon un protocole bien défini. »

Inventaire pluridisciplinaire :
Le mont Itoupé n'a évidemment pas été choisi au hasard. « De par son altitude, et le fait qu'il se situe sur la ligne de partage de deux eaux, ce site offre de nombreuses spécificités » . Il s'agit d'une forêt submontagnarde qui, par ses caractéristiques, offre une très grande biodiversité et regorge de « raretés connues ou suspectées » . Alors, pour les déceler, le Parc a fait appel à des entomologues, des prospecteurs de l'herbier de Guyane, des botanistes, des ornithologues, des erpétologues, un chiropthérologue... Autant de spécialités qui font aussi la particularité de cette mission. « C'est un projet d'inventaire pluridisciplinaire, tient à préciser Nicolas Surugue. Et c'est le lancement d'une dynamique de prospection qui se déploiera ensuite sur l'ensemble du territoire guyanais, avec toujours cette notion de suivi. Car ce projet doit nous permettre de mieux comprendre l'environnement étudié et les changements qu'il subit » .
Pour l'heure, difficile donc de tirer des conclusions de ces trente-six jours d'expédition. Chacun dans son domaine a noté, photographié, et étudié ce qu'il cherchait. On peut toutefois annoncer que sur le mont Itoupé, quarante-cinq espèces de chauve- souris ont déjà été recensées (on en compte une centaine en Guyane), ainsi qu'une quarantaine d'amphibiens et une dizaine de serpents. « On a eu la chance de voir un saki satan, un grand singe très peu observé ici. Et on a aussi croisé un lézard qui, lui, n'a jamais été observé en Guyane » , note le chargé de mission. Les entomologues, eux, ont collecté environ 20 000 spécimens d'insectes (dont 1 000 à 1 500 espèces différentes). Si l'expédition est terminée, la mission ne fait que commencer. « On doit encore multiplier ces points zéro pour aller plus loin, précise Nicolas Surugue. Ce qui nous permettra de comprendre un jour les liens entre les animaux et le milieu dans lequel ils vivent ».

LE FAIT DU JOUR - De la recherche, mais aussi de l'aventure :
Gérard, James, Vincent et Jean-Marc, quatre des treize agents du Parc en prospection au sommet du mont Itoupé.

Le Parc Amazonien n'a pas embarqué les premiers scientifiques venus! Pour mener à bien cette mission, il a fallu rassembler des chercheurs déjà rompus aux conditions extrêmes propres à la forêt amazonienne.
C'était l'un des principaux critères de sélection : la résistance aux conditions extrêmes. « Tous les scientifiques avaient déjà participé à une aventure de ce type » , révèle Nicolas Surugue, l'organisateur de la mission. Car les conditions étaient loin d'être évidentes.
Le premier objectif était de rejoindre la « drop zone » et le camp de base, situé à 560 mètres d'altitude. « L'hélico nous a déposés sur une savane roche au début, raconte le chargé de mission écologie du Parc amazonien. Mais ensuite, il a fallu avancer à la boussole et au GPS pour rejoindre l'emplacement du futur camp, 6 kilomètres plus loin. C'était vraiment de la marche commando » . Évidemment, aucun layon n'était tracé. De plus, l'une des caractéristiques du mont Itoupé, c'est le dénivelé. « Pour atteindre les 830 mètres du sommet à travers la forêt vierge, c'était vraiment éprouvant. On était là pour travailler, mais il faut aussi faire attention à soi » , insiste Nicolas Surugue. D'autant que « trente-six jours, c'est extrêmement long, même si plusieurs équipes ont tourné. Certains scientifiques ne sont jamais partis aussi longtemps dans des conditions aussi éprouvantes ».
Une trentaine de scientifiques, agents du Parc et journalistes ont participé à cette mission. « Tous devaient être autonomes » , précise Nicolas Surugue. Et cela commence par savoir installer un hamac, et même monter un bivouac. Faire attention à son corps, à ses pieds. « On pourrit vite dans un milieu comme celui-ci » , lâche le chargé de mission. Aucun médecin n'a été spécialement envoyé. « Certains avaient leur brevet de secourisme, on avait aussi une trousse de secours, mais il fallait être très prudent » .
L'un des membres de l'expédition a d'ailleurs contracté un palu. « On a alors pris la décision de le ramener en profitant d'une rotation d'hélicoptère » , explique Nicolas Surugue. D'autres sont revenus à Cayenne avec une espèce de champignons qui n'est pas protégée, connue sous le nom de « mycose » .

Au cœur du Parc :
Le mont Itoupé se trouve au cœur de la chaîne montagneuse appelée « Monts tabulaires » . Il est situé sur la ligne de partage des deux grands bassins de Guyane. La Waki à l'Ouest, et la Camopi à l'Est. Concrètement, cela se passe à environ 75 kilomètres au sud de Saül, et à 80 kilomètres à l'ouest de Camopi, au-dessus du chemin des Émerillons. Le mont Itoupé est par ailleurs le deuxième sommet le plus haut de Guyane (830 mètres).
Un site vierge

Durant ces trente-six jours d'expédition, aucun signe « archéologique » n'a été découvert. Mis à part les vestiges du campement de la mission venue en 1981, les chercheurs n'ont donc pas trouvé de trace laissée par l'homme, ni entendu de bruits de moteurs... « Ce qui ne veut pas dire qu'il n'y en a pas » , précise Nicolas Surugue, l'organisateur de la mission.

Expédition à suivre :
Au total, quinze chercheurs et treize agents du Parc amazonien ont participé à cette mission. Mais un nouveau volet de l'opération est déjà planifié pour le mois de septembre et devrait mobiliser six chercheurs et trois agents de plus que lors de cette session. Il s'agira cette fois-ci d'étudier plus précisément l'ichtyologie (l'étude des poissons) et de faire notamment l'inventaire de la grande faune. Cette mission devrait être étalée sur une vingtaine de jours. À noter enfin que les partenaires de la Mission menée par le Parc sont nombreux : ONF, CNRS-IRD, UMR-Ecofog, ONCFS et Ecobios.


Papillonnite :

La commune de Sinnamary (à l'est de la Guyane) est envahie par des nuées de papillons urticants qui forcent les habitants à s'enfermer chez eux le soir. En effet, les femelles du Papillon cendre (Hylesia metabus, Lépidoptère Saturniidé) se rassemblent autour des lumières, projetant en vol des "fléchettes" (écailles) urticantes. Alors qu'en 1994, l'invasion de Kourou avait été combattue par l'armée à coup de traitements insecticides et de déboisements, la lutte est ici du type "psychique" : des pièges lumineux sont tendus et éclairés (c'est un procédé de chasse très connu des entomologistes) et imprégnés d'insecticide (les entomologistes "cueillent" les spécimens intéressants à la pince).

Vue d'une femelle posée sur un élément de menuiserie. Elle adopte une posture caractéristique de "défense" en exposant les zones de son abdomen recouvertes de fléchettes urticantes (photo J.-F. Silvain).


Un voyage entomologique en Guyane :
http://butterflies.freeservers.com/guyane/guyane_frame-f.htm

PNR Guyane


Un excellent site sur les lépidoptères de notre cher département : http://papillons-guyane.chez-alice.fr/page1.html

et, sur les longis de Guyane, incontournable : http://pagesperso-orange.fr/cerambycidae/

Un site très sympa sur les insectes de Guyane : http://www.cahurel-entomologie.com/Guyane.htm


L'Auberge de Camp Patawa :

Pour les entomologistes, une très bonne adresse en Guyane : L'Auberge de Camp Patawa sur la célèbre piste de Kaw, à 40 km de Roura, nos amis et collègues Odette et Jeannot (de vrais et purs entomologistes...) vous accueilleront chaleureusement et mettront à votre disposition, entre autres, tout ce qui faut pour réussir des chasses de nuit. Les tarifs d'hébergement, en pleine forêt amazonienne,  sont de plus très raisonnables.  Tel : 05 94 28 03 95

Un compte-rendu sympa sur l'auberge : Adrien et moi-même (Vulcain) sommes donc partis en Guyane du 20 Août au 3 Septembre.
Ce voyage était programmé depuis longtemps, et ce monsieur a pu déjà y aller deux fois, mais bon là j'étais là donc c'était bien mieux.
Nous nous sommes rendus au camp PATAWA, situé aux abords de la montagne de Kaw, un endroit préservé et isolé. (près de 50km de jungle entre la civilisation et le camp). Une route permet d'y accéder plutôt en bon état, et des layons partent dans la jungle de temps en temps.
C'est grâce à ces derniers qu'on arrive à rentrer dans la jungle, une forêt dense. On trouve parfois de petites sentiers, ce qui est intéressant aussi mais il faut davantage veiller à ces gestes.
Le camp est tenu par un couple passionné par la Guyane, qui a reconverti un ancien camp militaire.
Jean-aimé dit Jeannot, passionné par un type de papillons dont j'ai oublié le nom, et Odette, passionnée par les longicornes.
Le camp est fait sous forme de carbets, c'est à dire de "maisons" complètement ouvertes sur l'extérieur. Il y a les carbets lits, les carbets hamacs, le carbet restaurant, le carbet toilettes/douches et le carbet des hôteliers.
A notre arrivée, il y avait déjà quelques personnes, tous des passionnés de longicornes et bien sûr collectionneurs. Nous avons été les seuls amateurs de mantes/ orthoptères/ dynastes pendant le séjour. Nous étions un peu a part, mais très vite on a été intégré, et tout le monde se rejoignait le soir pour l'apéro puis le repas, ambiance très sympa et surtout très détendue, ce voyage m'a personnellement apporté beaucoup de bien, de repos "d'esprit", le dépaysement fait un bien fou. Nous avons pendant le séjour, effectué des échanges, chacun chassait des bestioles, sur les layons, au drap la nuit, et dans les pièges de jour. Nous avons effectué 6 chasses de nuit, et effectué quelques promenades, mais clairement le plus intéressant pour nous a été les chasses de nuit, car à vue c'est vraiment difficile, ça ne "grouille" pas de bestioles, il faut vraiment les trouver.
Bon je vais faire place aux photos !


Rutelinae, ils envahissaient les draps, et copulaient dessus (
Pelidnota quadrimaculata)


Notre collègue et ami Pascal, excellent chasseur, organise des journées de découvertes de la faune et de la flore guyanaises, avec initiation aux différents types de chasse entomologique (piégeages et chasses à vue dans la journée; chasses de nuit ...); il vend aussi toutes sortes d'insectes !
Pascal Bonin, ancien collège de Cacao, 973, Guyane française ; tel : 06 94 44 90 02 et :
http://pagesperso-orange.fr/yanoo/PB/index.htm b


Le gîte de Moutouchi peut également vous accueillir et vous aider dans vos chasses :
http://www.moutouchi-guyane.fr/


Vous pourrez acquérir la plupart des espèces guyanaises en vous connectant au très intéressant site de mon ami Jean-Louis :
http://www.entomoservice.com/boutique.html

EntomoService - Un nouveau piège d'interception utilisé par Jean-Louis
Un nouveau piège d'interception utilisé par Jean-Louis

EntomoService - chasses de nuit
De bonnes chasses de nuit !


Quelques belles photos de Rutelinae de notre cher département :

Macraspis olivieri
Macraspis olivieri

   

   

 Rutela histrio
Rutela histrio

Strigidia quadripunctata
Strigidia quadripunctata (sans les taches ...)

Strigidia quadripunctata (Bates)
Strigidia quadripunctata (Bates); devient ocre une fois morte ...

Une très intéressante vidéo de Werner Rhorhurst sur une quadripunctata  :
https://www.youtube.com/watch?v=Am4A5iW665s


La nymphe

Macraspis oblonga
 
Macraspis oblonga sur le point de sortir de sa loge nymphale

Macraspis oblonga - imago
sorti !

Les dix précédentes, superbes et très instructives, de notre collègue et ami François Bondil

Chlorota lesnei Ohaus
Chlorota lesnei Ohaus

Antichira capucina
2 superbes
Antichira capucina en train de grignoter du bois

Macraspis c. chloraspis  Laporte
Une
Macraspis c. chloraspis  Laporte


La nymphe vue de dessus


le dessous


Un peu plus tard; j'ai pris des couleurs !


L'imago est "prêt" ...


La sortie au grand air ! Je suis encore bien pâle !


Je prend des couleurs; je vais commencer à copuler !

Pelidnota durantonorum
Pelidnota durantonorum Soula (elle aussi va foncer un peu après la mort) - photo Julien TOUROULT, MNHN

Pelidnota durantonorum Soula
et une belle fin finalement, mort mais encore si beau, et dans une belle boîte ...!  Pour la Science !
(
Au fait ! Je m'appelle Pelidnota durantonorum Soula  ! J'ai été décrite il n'y a pas longtemps !)

Tout aussi belles, de notre collègue et ami Fabrice Lavalette

Pseudomacraspis affinis Laporte
Pseudomacraspis affinis (Laporte)
de notre collègue et ami Hervé Thomas

Pseudomacraspis affinis (Laporte)
Pseudomacraspis affinis (Laporte)

Pelidnota touroulti Soula
Pelidnota touroulti Soula

Epichalcoplethis aciculata Bates
Epichalcoplethis aciculata (Bates);
on aperçoit bien la crête de poils sur la face interne du métatibia qui caractérise le genre


Une nymphe assez "mûre" ...

Antichira capucina Fabricius ??
et une fois complètement sorti; il semble que ce soit une femelle d'Antichira capucina Fabricius; elle deviendra verte après quelques heures !

Ces six dernières, très intéressantes, sont de notre collègue et ami Julien Touroult

Pelidnota granulata
Pelidnota granulata

Dorysthetus lineatopennis 
Dorysthetus lineatopennis de notre collègue et ami Roger Le Guen

velutipes
Une
velutipes est venue sur le drap de chasse

Macraspis chloraspis - photo EntomoService
Macraspis chloraspis

Rutela lineola - photo EntomoService
Rutela lineola

Ces deux dernières empruntées au très beau site de notre collègue et ami Jean-Louis Giuglaris : http://www.entomoservice.com/

Chers collègues, j'attends vos photos de Rutelinae de Guyane (vivants !) pour enrichir le site !


Rutelinae de Guyane Française déjà décrits

(d'après les anciens travaux d'Ohaus et les derniers travaux de M.L. Jameson, M. Soula et D. Bouchard):

Seulement 84 espèces (pour 29 genres) de Rutelinae ont été décrites de Guyane française; 26 autres sont "douteuses" (synonymies ou présences à confirmer). Nul doute cependant que de nombreuses découvertes restent à faire; en particulier dans les GENIATINI.

 

Clé des Tribus guyanaises :

 Le labre (L) est à peu près horizontal, accolé au clypéus (C); on peut le séparer assez facilement de ce dernier                    1

Le labre est plutôt vertical, plus ou moins soudé au clypéus               2

1       Une membrane reborde l'élytre (voir plus haut); antennes de 9 articles      ANOMALINI

 

Pas de membrane; antennes de 10 articles                                                      RUTELINI

 2       Le labre et le menton présentent chacun une sorte d'apophyse ou de dent  qui se rejoignent plus ou moins ;
 p
rotarses élargis chez le mâle seulement ou dans les 2 sexes                           GENIATINI

            

 Ni le labre ni le menton ne présentent de "dent"                                                 SPODOCHLAMYNI

 


                                                    ANOMALINI, en cours de Révision …

1 Pas de saillie mésosternale ; tout au plus une simple boursouflure Anomala
2 Une saillie mésosternale bien présente Callistethus

Anomala, "groupe - binotata" :
Anomala brunipennis (Gyllenhal), 1817, in Schönherr Syn. Ins. Bd, 2(2), p. 220 [Melolontha]; décrite du Surinam = Anomala  limbata Laporte, 1840, Histoire Naturelle des Coléoptères, p. 136; décrite de Cayenne

douteuses:
Anomala arawaka Ohaus, 1902, Stettin. Ent. Zeit., p. 44; décrite de Surinam voisin.
Anomala inconstans Burmeister, 1844, Handb. Ent., Vol. 4(1), p. 252 et 562; "Amérique du Sud"; sa présence est à confirmer en Guyane...
Anomala undulata varians (Fabricius), 1801; Syst. Eleuth., Vol. 2, p. 173; décrite du Guyana.
Anomala jordani Ohaus, 1902, Stettin. Ent. Zeit., Vol. 63, p. 42; décrite du Guyana [Spilota].
Anomala vayana Ohaus, 1930, D. Ent. Zeit., p. 147; décrite du Guyana.

  
Anomala                                            Callisthetus

Callistethus, groupe - maculatus :
Callistethus atropurpureus (Ohaus), 1897, Stettin. Ent. Zeit., Vol. 58, p. 414; décrite de Cayenne  [Anomala]
Callistethus sulcipennis (Laporte), 1840, Histoire Naturelle des Coléoptères, Vol. 2, p. 136; décrite de Cayenne [Anomala] = Anomala surinama Burmeister, 1844, Handb. Ent., Vol. 4(1), p. 538, décrite du Guyana.

douteuses:
Callistethus trivittatus Perty, 1831, Observ. Col. Ind. Orient., p. 34 [Spilota]; décrite de Java (!) = Anomala costopunctata Ohaus, 1897, Stettin. Ent. Zeit., Vol. 58, p. 425; décrite de Cayenne (!) = Spilota ignorata, 1910, Brancsik, Soc. Hist. Nat. Trencsen, p. 183; sans localité !; il faudra évidemment retrouver les types et l'espèce elle-même pour éclaircir ce "sac de noeuds" !
Callistethus marginatus (Fabricius), 1792, Ent. Syst., Vol.1(2), p. 164, de l'Amérique du nord jusqu'à l'Amazonie !
Callistethus virescens (Burmeister), 1844, Handb. Ent., Vol. 4(1), p. 268; décrite du Guyana.
douteuses:
Strigoderma marginata Olivier, 1789, Entomologie, Vol. 1(5), p. 70 [Melolontha]; décrite "d'Amérique méridionale" = Melolontha glabrata Fabricius, 1801, Syst. Eleuth., Vol. 2, p. 178;  Amérique méridionale = Melolontha videns Fabricius, 1801, Syst. Eleuth., Vol. 2, p. 178; Amérique méridionale; il s'agit de vérifier ces synonymies et de vérifier si l'espèce est bien présente en Guyane.
Strigoderma villosula Blanchard, 1850, Catalogue de le Collection d'Entomologie du Muséum d'Histoire naturelle de Paris, p. 203; décrite "d'Amérique du sud"; il faut vérifier sa présence en Guyane.


RUTELINI, Révision pratiquement terminée

Clé de détermination des sous-Tribus de RUTELINI de Guyane Française :

1 Suture clypéo-frontale nette et complète AREODINA
Suture clypéo-frontale interrompue au milieu ou totalement absente 2
2 Base du pronotum entièrement rebordée PELIDNOTINA
Rebord basal du pronotum incomplet, effacé en son milieu ou totalement absent 3
3 Bord apical des métatibias non cilié RUTELINA
Bord apical des métatibias cilié ANTICHIRINA

 


AREODINA :

Byrsopolis aenescens Ohaus, 1915, D. Ent. Zeit., p. 225

Byrsopolis aenescens Ohaus, 1915   
Une suture clypéo-frontale complète


PELIDNOTINA


Le bord postérieur du pronotum rebordé

Clé de détermination des PELIDNOTINA de Guyane française

1 Le mâle présente des cals apicaux prolongés en pointe ; mâle et femelle sont d’un vert très sombre, plus sombre que celui des Pelidnota vertes ; femelle plus grosse et encore plus sombre que celle de P. girardi ; peu commune Hoplopelidnota metallica
Mâle sans ces pointes ; espèces brunâtres ou d’un vert plus clair 2
2 Les pattes postérieures du mâle sont plus longues que chez les voisines ; surtout chez le mâle ; une crinière de poils à l’intérieur du métatibia 3
Pattes de proportions plus habituelles ; pas de crinière sur le 4
3 Grosse et magnifique espèce d’un vert éclatant à reflets cuivreux plus ou moins intenses ; peu  commune Epichalcoplethis chameleon
 Plus petite, assez fortement allongées ; brunâtre à reflets verdâtres ; corps un peu plus foncé que les élytres ; assez commune Epichalcoplethis  aciculata
4 Espèces brunâtres ou jaunâtres 5
Espèces verdâtres 8
5 Une crinière de poils sur le bord postérieur de l’élytre, à l’approche de l’angle sutural ; une très grosse et forte ponctuation du pronotum ; commune Pelidnota touroulti
Pas de crinière sur ce bord postérieur de l’élytre 6
6 Des points en nombre variable sur les côtés du pronotum et des élytres ; mais quelques spécimens sans les points ! Assez allongées 7
Pas de points ; plus grosse et plus trapue ; commune P. durantonorum
7 Petite espèce d’un ocre jaunâtre plutôt clair ; la plus petite des « jaunâtres » ; jusqu’à 4 points ; pas très commune P. quadripunctata
Plus grande, encore plus allongée ; jusqu’à 8 points ; très rare ! A rechercher ! P. lavalettei
8 Assez grosses ; les élytres grossièrement ponctués et même ridés 9
Nettement plus petites et plus lisses 11
9 Dessous et pattes cuivreux 10
Dessous et pattes à peu près du même vert plus clair que chez les 2 voisines ; peu commune P. bleuzeni
10 Un peu plus claire que la suivante ; pronotum fortement ponctué et ridé ; commune P. granulata
Plus foncée donc ; le pronotum moins ponctué et surtout moins ridé ; peu commune P. girardi
11 Les pattes postérieures ne sont pas particulièrement renforcées ni allongées ; d’un vert plus clair et plus brillant; abdomen « habituel » ; peu commune P. parvasedmagnifica
Pattes postérieurs renforcées, surtout chez le mâle ; d’un vert plus foncé et plus « rugueux » ; abdomen très particulier ; très rare ! A rechercher ! P. cerdai


Hoplopelidnota metallica
Laporte, 1840, Hist. Nat. Col., p. 122 Laporte, 1840, Hist. Nat. Col., p. 122 

 Hoplopelidnota metallica Laporte, 1840

Epichalcoplethis chameleon (Herbst), 1769, Cat. Syst. Col., pl. 21, fig. 139

 Epichalcoplethis chameleon Herbst, 1769

Epichalcoplethis aciculata Bates, 1904, Trans. Ent. Soc. London, p. 261
Pelidnota  touroulti Soula, 2008, "Les Coléoptères du Nouveau Monde", RUTELINI 2
Pelidnota durantonorum Soula, 2009, "Les Coléoptères du Nouveau Monde", RUTELINI 3
Pelidnota quadripunctata Bates, 1904, Trans. Ent. Soc. London, p. 269
Pelidnota lavalettei Soula , "Les Coléoptères du Nouveau Monde", RUTELINI 2
Pelidnota bleuzeni Bouchard, 2003, "Coléoptères", p. 105

 Pelidnota bleuzeni Bouchard, 2003

Pelidnota granulata (Gory), 1834, Ann. Soc. Ent. France, p. 112 [Rutela]
Pelidnota girardi Bouchard, 2003, "Coléoptères", p. 104
Pelidnota parvasedmagnifica  (Soula et Moragues), 2006, "Les Coléoptères du Nouveau Monde", RUTELINI 1
Pelidnota cerdai  (Soula), 2006, "Les Coléoptères du Nouveau Monde", RUTELINI 1

douteuses: en fait, ce sont de très anciens types à retrouver

Pelidnota marginata
Laporte, 1840, Hist. Nat. Col., p. 122
Pelidnota terminata Laporte, 1840, Hist. Nat. Col., p. 122
 

Rutela lineola (Linné), 1767, Syst. Nat. (ed.12), Vol. 1(2), p. 552   [Scarabeus]
Rutela histrio Sahlberg, 1823, Periculum Ent., Part. 5, pl. 1, fig.5

Rutela histrio Sahlberg, 1823

Microrutela campa (Ohaus), 1922, D. Ent. Zeit., p. 325 [Rutela]

Microrutela campa (Ohaus), 1922

douteuses:

Rutela formosa Burmeister, 1844, Handb. Ent., Vol. 4(1), p. 383; un seul exemplaire connu étiqueté "Cayenne".
Rutela laeta
(Weber), 1801, Obs. Ent., p. 68  [Cetonia]; un seul exemplaire connu étiqueté "Cayenne".
Rutela tricolorea Ohaus, 1905, Stettin. Ent. Zeit., p. 310; 2 exemplaires connus étiquetés "Cayenne".

Microrutela egana (Ohaus), 1922, D. Ent. Zeit., p. 325 [Rutela]; un seul exemplaire connu étiqueté "Cayenne".

Cnemida lacerata (Germar), 1824, Ins. Spec. Nov, Vol. 1, p. 118; présence en Guyane à vérifier!
Cnemida leprieuri Arrow, 1899, Ann. Mag. Nat. Hist., Vol. 4(7), p. 367; de nombreuses captures récentes.

Cnemida leprieuri Arrow, 1899

Cnemida retusa (Fabricius), 1801, Syst. Eleuth, Vol.2, p. 133 [Trichius]
Cnemida tristriata Jameson,  1996, Insecta Mundi, Vol.10, Nos. 1-4, p. 299 ; quelques récentes captures confirment la présence de cette espèce dans notre département !


ANTICHIRINA

 Clé de détermination des genres guyanais de la Sous-Tribu :
1 Le scutellum est plutôt petit, plus large à sa base que long au milieu; le lobe médiobasal du pronotum est convexe 2
Le scutellum est en général grand, aussi long que large ou plus long que large; le lobe médiobasal du pronotum est à peu près droit ou concave… 3
2 La saillie mésosternale est petite; elle ne dépasse pas ou dépasse à peine les hanches médianes; elle est courbée vers le bas Chlorota
La saillie mésosternale s'allonge fortement et semble remarquablement cassée; les angles postérieurs du pronotum étirés vers l'arrière Mucama
3 Scutellum subéquilatéral, aux côtés fortement courbés;  tous les tibias s'épaississent; abdomen et poitrine glabres; les élytres régulièrement et finement ridés Chalcenthis
Scutellum nettement plus long que large 4
4 Grand Les mandibules sont arrondies sur leur bord externe 5
Les mandibules sont plus ou moins échancrées (ou du moins concaves) sur leur bord externe; leurs "dents" externe et apicale étant plus ou moins relevées 7
5 Le scutellum est relativement petit, plus court que la moitié de la suture élytrale; le lobe médio-basal pronotal, devant le scutellum, est droit Ptenomela
Le scutellum est grand; moins grand que chez Macraspis cependant; le lobe médio-basal pronotal, devant le scutellum, est concave 6
6 Mandibules très étroites, en forme de "faucille", le "tranchant" profondément concave; lobe médiobasal du pronotum bien arrondi; la griffe interne du tarse antérieur du mâle peu épaissie; les bords latéraux des élytres de la femelle sans cal Pseudomacraspis
Les mandibules plus larges et plus courtes, n'ont plus vraiment cet aspect en faucille; le lobe médio-basal plus faiblement arrondi; apex du scutellum moins effilé; une remarquable dent sur la base de l'arête interne des méso. et métatarses des mâles Theuremaripa
7 Bord antérieur du clypéus profondément échancré Lagochile
Bord antérieur du clypéus très légèrement concave ou droit ou le plus souvent convexe, ni échancré, ni crénelé 8
8 Très grand scutellum, aussi long ou plus long que la suture élytrale; côtés des premiers sternites et face dorsal des fémurs postérieurs portant un appareil stridulatoire (respectivement passif et actif) Macraspis
Scutellum assez grand, mais cependant bien moins long que la suture élytrale; pas d'appareil stridulatoire 9
9 Saillie longue, voire singulièrement longue; bords latéraux des élytres de la femelle non élargis ou seulement très légèrement et régulièrement 10
Saillie courte, voire singulièrement courte; bords latéraux des élytres de la femelle qui s'élargissent singulèrement; clypéus remarquablement tronqué, présentant à l'avant un plan très incliné au bord légèrement concave; labre qui dépasse largement avec son bord antérieur remarquablement concave; les élytres profondément sillonnés Telaugis
10 Elytres bien sillonnés, les côtes et intervalles identiquement bombés en largeur et profondeur; corps en large ovale, encore élargi et déprimé vers l'arrière (aussi bien chez le mâle que chez la femelle) Vayana
Elytres pas ou seulement légèrement sillonnés 11
11 Bordure latéro-postérieure de l'élytre lisse; espèces bien convexes; le lobe médio-basal du pronotum légèrement arqué en concavité 12
Bordure latéro-postérieure de l'élytre plus ou moins crénelée; espèces le plus souvent assez déprimées à l'arrière; lobe médio-basal du pronotum plus ou moins fortement arqué en concavité 13
12 Forme en large ovale; chez le mâle, la griffe antérieure interne est bifide, les autres simples; chez la femelle, la griffe antérieure interne est simple mais munie d'une dent basale plus ou moins développée (comme un reste de "bifidité"), les autres griffes internes bifides Antichira
De forme allongée avec les côtés subparallèles; chez le mâle, la griffe antérieure interne est bifide, les autres simples; chez la femelle, toutes les griffes internes sont bifides Antichiroides
13 La saillie est d'abord abaissée, peu courbée et donc ensuite peu relevée à l'approche de l'apex, avec cet apex plus ou moins épaissi; lobe médio-basal toujours assez arqué (et concave !); assez grandes espèces Dorysthetus
La saillie est courbée et se relève donc plus fortement à l'approche de l'apex, avec cet apex plus ou moins affiné 14
14 Lobe médio-basal encore bien arqué ; une très longue saillie en crochet relevé; un très grand scutellum; assez petite espèce en ovale allongé Paradorysthetus
Lobe médio-basal encore concave ou droit chez le mâle, légèrement convexe chez la femelle; clypéus modérément avancé et vaguement semi-circulaire; labre dépassant largement avec un bord antérieur légèrement concave; disque élytral fortement strié et ponctué Exantichira

Chlorota  metallica  Burmeister, 1844, Handb. Ent., Vol. 4(1), p. 363; la présence de cette splendide espèce est cependant à confirmer, car elle n'a pas été reprise depuis bien des années...
Chlorota lesnei Ohaus, 1912, Stettin. Ent. Zeit., p. 294, décrite de St. Laurent; je l'ai retrouvée ailleurs...
Chlorota surinama Ohaus, 1898, Stettin. Ent. Zeit., p. 58
Chlorota haemorrhoidalis (Olivier), 1789, Entomologie, Vol. 1(5), p. 79 [Melolontha].

Chlorota haemorrhoidalis (Olivier), 1789

Chlorota cerdani Soula, 2002
Chlorota terminata (Serville), 1825, Encyclopédie Méthodique, Vol. 10, p. 317 [Rutela].
Mucama camusi  Soula, 2002, Les Coléoptères du Monde, 26,2

Mucama camusi Soula, 2002

Chalcenthis bonini Soula, "Les Coléoptères du Nouveau Monde", RUTELINI 3, p.

Chalcenthis bonini Soula

Ptenomela psittacina (Burmeister), 1844, Handb. Ent., Vol. 4(1), p. 366.

Ptenomela psittacina (Burmeister), 1844

Pseudomacraspis affinis (Laporte), 1840, Histoire Naturelle des Coléoptères, Vol. 2, p. 118

Pseudomacraspis affinis (Laporte), 1840

Theuremaripa cayennensis  (Ohaus), 1903, Berl. ent. Z., p. 229 (une variété mélanisante, carbonaria, très fréquente)

Theuremaripa cayennensis  (Ohaus), 1903

Theuremaripa moraguesi  Soula, 2002, "Les Coléoptères du Monde", 26,2, p. 241 et 26, p. 93   
Lagochile brunnipes (Olivier), 1789, Entomologie, Vol. 1(6), p. 77 [Cetonia].
Lagochile brunnea castanea Benderitter, 1923, Bul. Soc. Ent. France, p. 91

     Lagochile brunnea castanea Benderitter, 1923


Clypéus et labre échancrés

Lagochile giuglarisi  Soula, 2005, Les Coléoptères du Monde, 26,3
Lagochile cetonoides rosanti  Soula, 2005, Les Coléoptères du Monde, 26,3
Lagochile macraspidoides  Ohaus, présence très probable à confirmer. Confirmée !
Lagochile  laticollis  Soula, 2005, présence en Guyane à confirmer ...
Lagochile  monnei  Soula, 2005, présence probable, mais à confirmer...).
Lagochile sparsa  guyanensis  Soula, 2005, Les Coléoptères du Monde, 26,3
Lagochile  trigona  soleri  
Soula, 2005, Les Coléoptères du Monde, 26,3
Lagochile  trigona  incerta  Soula, 2005, Les Coléoptères du Monde, 26,3
Macraspis chloraspis chloraspis (Laporte), 1840, Histoire Naturelle des Coléoptères, Vol. 2, p. 118
Macraspis lateralis (Olivier), 1789, Entomologie, Vol. 1(6), p. 80
Macraspis xanthosticta Burmeister, 1844, Handb. Ent., Vol. 4(1), p. 359
Macraspis pseudochrysis Landin, 1956, Ent. Tidskr., p. 16
Macraspis oblonga Burmeister, 1844, Handb. Ent., Vol. 4(1), p. 359
Macraspis splendida  (Fabricius), présence à confirmer; peut-être une variété d'oblonga ou d'olivieri ?
Macraspis olivieri (Waterhouse), 1881, Trans. Ent. Soc. London, p. 537

Macraspis olivieri (Waterhouse), 1881

Macraspis faurei Soula, 2006, Les Coléoptères du Nouveau Monde, RUTELINI 1, p. 158, décrite sur un mâle du Ceara (Brésil) et présente en Guyane ...
Telaugis aenescens Burmeister, 1844, Handb. Ent., Vol. 4(1), p. 337

Telaugis aenescens Burmeister, 1844

Vayana bicolor (Olivier), 1789, Entomologie, Vol. 1(6), p. 70

Vayana bicolor (Olivier), 1789

Antichira capucina (Fabricius), 1787, Mantissa Insectorum, Vol. 1, p. 28

Antichira capucina (Fabricius), 1787

Antichira girardi Soula, 1998, Révision des Anticheirina 1, p. 61
Antichiroides generosus (Waterhouse), 1881, Trans. Ent. Soc. London, p. 541
Antichiroides cuprinus (Laporte), 1840, Histoire Naturelle des Coléoptères, Vol. 2, p. 117

Antichiroides cuprinus (Laporte), 1840

Dorysthetus virens virens (Drury), 1773, Illustrations of Natural History, Vol. 2, p. 54
Dorysthetus lineatopennis Ohaus, 1912, Stettin. Ent. Zeit., Vol. 73, p. 278
Dorysthetus corruscus (Serville), 1825, Encyclopédie Méthodique, Vol. 10, p. 317

Dorysthetus corruscus (Serville), 1825

Dorysthetus cayennensis Ohaus, 1905, Stettin. Ent. Zeit., Vol. 66, p. 297
Paradorysthetus coerulescens (Blanchard), 1850, Catalogue de le Collection d'Entomologie du Muséum d'Histoire naturelle de Paris, p. 205

Paradorysthetus coerulescens (Blanchard), 1850 

Exantichira rigouti Soula, 1998, Les Coléoptères du Monde, 26,1, Révision des Anticheirina 1, p. 110 et 2002, Les Coléoptères du Monde, 26, p. 83.

Exantichira rigouti Soula, 1998 

douteuses :
Macraspis guyanensis guyanensis Soula, Révision des Anticheirina 1, p. 24; un seul exemplaire connu étiqueté "Guyane".
Chlorota metallica Burmeister, 1844, Handb. Ent., Vol. 4(1), p. 363 = aulica; décrite de Guyane, elle n'a jamais été reprise; assez commune dans la Mata atlantica brésilienne.


GENIATINI

A gauche, une tête de Bolax ; à droite, celle d’un Leucothyreus ;
remarquez la grande différence de taille des yeux, un des caractères distinctifs essentiels

Bolax foveolata Blanchard, 1850, Catalogue de le Collection d'Entomologie du Muséum d'Histoire Naturelle de Paris, p. 236; décrite de Cayenne.
Bolax squamulifera Blanchard, 1850, Catalogue de le Collection d'Entomologie du Muséum d'Histoire Naturelle de Paris, p. 236; décrite de Cayenne.
Bolax vittipennis (Laporte), 1840, Histoire Naturelle des Coléoptères, p. 139; décrite de Cayenne [Aulacodus]

Bolax vittipennis (Laporte), 1840

Leucothyreus aloysius Ohaus, 1918, Stettin. Ent. Zeit., Vol. 79, p. 350; décrite de Passoura (G.F.)
Leucothyreus amandus Ohaus, 1918, Stettin. Ent. Zeit., Vol. 79, p. 354; décrite de Charvein, sur le bas Maroni (G.F.)
Leucothyreus crispinus Ohaus, 1918, Stettin. Ent. Zeit., Vol. 79, p. 353; décrite de Cayenne et Kourou.
Leucothyreus lividus Burmeister, 1844, Handb. Ent., Vol. 4(1), p. 496, décrite de Guyana = Leucothyreus capitatus Blanchard, 1850, Catalogue de le Collection d'Entomologie du Muséum d'Histoire Naturelle de Paris, p. 239; Cayenne = Leucothyreus pallens Erichson, 1848, in Schonburgk, p. 563; Cayenne.
Leucothyreus melchiades Ohaus, 1918, Stettin. Ent. Zeit., Vol. 79, p. 356; décrite de Cayenne et "Amazonie".
Leucothyreus metallescens Burmeister, 1844, Handb. Ent., Vol. 4(1), p. 497, décrite de Cayenne.
Leucothyreus nitidulus  (Olivier), 1789, Entomologie, Vol. 1(5), p. 70 [Melolontha], décrite de Cayenne.

Leucothyreus nitidulus  (Olivier), 1789

Leucothyreus parvulus Ohaus, 1931, Stettin. Ent. Zeit., Vol. 92, p. 240; décrite de St. Laurent du Maroni.
Leucothyreus vayanus Ohaus, 1917, Stettin. Ent. Zeit., Vol. 78, p. 9; sur une femelle provenant de Cayenne.
Geniatosoma nigrum (Ohaus), 1917, Stettin. Ent. Zeit., Vol. 78, p. 49; décrite de Cayenne et Godebert.

Geniatosoma nigrum (Ohaus), 1917

Lobogeniates apicalis Ohaus, 1931, Stettin. Ent. Zeit., Vol. 92, p. 249; décrite du bas-Maroni.
Lobogeniates flavolineatus Ohaus, 1917, Stettin. Ent. Zeit., Vol. 78, p. 30; décrite de Cayenne.
Lobogeniates marronus Ohaus, 1917, Stettin. Ent. Zeit., Vol. 78, p. 35; décrite de Cayenne.
Lobogeniates punctipennis Ohaus, 1917, Stettin. Ent. Zeit., Vol. 78, p. 35; décrite de Cayenne.

Lobogeniates punctipennis Ohaus, 1917

Lobogeniates signicollis Ohaus, 1917, Stettin. Ent. Zeit., Vol. 78, p. 34; décrite de Cayenne.
Trizogeniates temporalis  Ohaus, 1917, Stettin. Ent. Zeit., Vol. 78, p. 41, décrite du Pérou.

Trizogeniates temporalis  Ohaus, 1917

douteuses :
- Leucothyreus anachoreta Erichson, 1848, in Schonburgk, p. 563; décrite du Guyana.
-
Leucothyreus modestus Blanchard, 1850, Catalogue de le Collection d'Entomologie du Muséum d'Histoire Naturelle de Paris, p. 238; décrite "d'Amérique du sud".
- Leucothyreus pallidipes Blanchard, 1850, Catalogue de le Collection d'Entomologie du Muséum d'Histoire Naturelle de Paris, p. 237; décrite "d'Amérique du sud", Venezuela.
- Leucothyreus stibentes
 Ohaus, 1924, Stettin. Ent. Zeit., Vol. 84, p. 183; décrite du Guyana.
- Lobogeniates waraputanus Ohaus, 1931, Stettin. Ent. Zeit., Vol. 92, p. 252; décrite du Guyana.


SPODOCHLAMYINI  (devenu, depuis 2006), ANATISTINI 



ANATISTINI


Quelques espèces récemment décrites (l'échelle n'est pas du tout respectée) :

Lagochile sparsa guyanensis Soula Antichira girardi Soula Chlorota cerdani Soula
 Lagochile sparsa guyanensis Soula Antichira girardi Soula Chlorota cerdani Soula

 

Exantichira rigouti Soula Lagochile giuglarisi Soula Mucama camusi Soula
 Exantichira rigouti Soula Lagochile giuglarisi Soula Mucama camusi Soula

 

Strigidia bleuzeni (Bouchard) Strigidia girardi  (Bouchard) Strigidia parvasedmagnifica Soula & Moragues Strigidia cerdai Soula
(1) Strigidia bleuzeni (Bouchard) (2) Strigidia girardi  (Bouchard)  (3) Strigidia parvasedmagnifica
Soula et Moragues
(4) Strigidia cerdai Soula

Quelques changements d'importance :

(1) Hoplopelidnota  metallica  (Laporte) = Hoplopelidnota candezei   (Bates)  (2) Pelidnota touroulti  Soula =  Heteropelidnota  cribrata  Ohaus  (3) Dorysthetus  cayennensis  (Ohaus)  n. statut (4)  Theuremaripa cayennensis (Ohaus) n. comb.

Quelques raretés guyanaises :

Paradorysthetus  coerulescens (Blanchard) Antichiroides generosus (Waterhouse) Lagochile macraspidoides (Ohaus) Lagochile cetonoides rosanti  Soula
(1) Paradorysthetus  coerulescens (Blanchard) (2) Antichiroides generosus (Waterhouse) (3) Lagochile  macraspidoides (Ohaus) (4) Lagochile cetonoides rosanti  Soula

 (Les 2 derniers ont les angles postérieurs du pronotum jaunâtres)

 


2009 : trois espèces nouvelles pour la faune de Guyane !

Macraspis faurei Soula Chalcenthis bonini Soula
Macraspis faurei Soula Chalcenthis bonini Soula Cnemida tristriata Jameson

Un mystère :

Chlorota metallica Burmeister
Wanted !!
 

Cette superbe Chlorota metallica Burmeister (25-30mm) a été capturée au début du 19ème siècle, avec quelques autres très rares spécimens; jamais reprise depuis, malgré les innombrables chasses effectuées dans notre cher département !!

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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